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La capitale malienne, Bamako, était autrefois appelée ‘’la coquette’’ pour sa propriété légendaire. Aujourd’hui, elle est l’une des villes les plus sales de l’Afrique occidentale. A qui la faute ?

Bamako est très sale. Un tour suffit dans la ville pour s’en rendre compte. Des montagnes d’ordures çà et là étouffent le voisinage. Elles sont la source de toutes les formes de pollution. Et les Bamakois, riches ou pauvres, vivent dans un environnement dangereux pour leur santé.

Des responsabilités partagées

Concernant l’insalubrité grandissante de la capitale malienne, le responsabilités sont partagées entre la population et les autorités. C’est la population qui assainit et salit une ville, un endroit, un lieu…

Si Bamako est aujourd’hui très sale, cela est la conséquence de l’incivisme, de l’indiscipline caractérisée et du mauvais comportement de certaines personnes. Leurs pratiques: jets d’ordures dans la rue ; laisser couler les eaux sales des toilettes dans la rue ; déverser les ordures dans les fossés et caniveaux…

C’est vrai que le gouvernement doit prendre des précautions pour la gestion des dépôts et tas d’ordures, mais la population aussi doit changer de comportement. Par exemple, dès qu’il pleut à Bamako, c’est des problèmes parce que tous les caniveaux sont bouchés par des ordures ménagères, jetées par des ‘’petites personnes’’. Au lieu que le gouvernement prenne des mesures disciplinaires pour le respect strict des lois, il ne lève pas le petit doigt.

Dans tous les cas, force est de reconnaitre que le problème de l’assainissement de Bamako est devenu de nos jours un casse-tête. Alors que, dans toutes les villes modernes au monde, la question de l’assainissement est un débat clos. Le problème a été résolu depuis belle lurette par termes de classique qui sont rentrés dans le quotidien des populations. Alors à quand le tour du Mali ?

Agoumour
Le Démocrate du 24 Juillet 2019