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Les représentants des bailleurs : le gouvernement du Japon, la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad) et la Banque Africaine de Développement ont, après un tour de table, chacun pris des engagements financiers conséquents.

La Boad en tant que chef de file des bailleurs de Fonds du PACITR a confirmé son intérêt pour le programme et a annoncé une participation à hauteur de 12 milliards de F Cfa (sept milliards F Cfa pour le Mali et cinq milliards de F Cfa pour le Sénégal) ; la Bad a confirmé son engagement pour cinquante deux (52) millions d’UC soit l’équivalent de 41 milliards de F Cfa et a rappelé que les négociations relatives à sa contribution se tiendront les 1er et 2 novembre 2005 à son siège ; la partie japonaise (gouvernement et JBIC), quant à elle, a manifesté son intérêt pour la réalisation de cet important programme.

Elle a particulièrement noté que le plan de financement sera bouclé dès confirmation de sa contribution audit programme.

Par conséquent, dès le retour de la délégation à Dakar, l’Ambassade du Japon au Sénégal transmettra le communiqué final de la présente réunion dans lequel il est confirmé l’engagement de la Boad et de la Bad au financement du programme, afin de favoriser la décision de son gouvernement.

Les financements BID, KFW et Union Européenne (UE) sont aussi acquis. En effet, pour la BID, les accords de prêts ont déjà été signés avec les deux pays et l’appel d’offres côté malien a été lancé.

Pour l’Union Européenne et la KFW les conventions sont signées avec le Mali et les travaux sur le tronçon Kati-Kita ont démarré. Les discussions sur la convention de financement de l’UE avec le Sénégal sont très avancées.

Ces résultats obtenus à Tunis le 31 octobre dernier lors de la réunion des bailleurs de fonds constituent un franc succès pour nos ministres en charge des routes et des Transports.

A cause de la pertinence de ce programme et surtout des enjeux de développement pour nos deux pays, l’Uemoa s’est fait représenter par son chargé du département de l’Aménagement du territoire communautaire, des infrastructures, des transports et des télécommunications (DATC).

Il ressort du communiqué final que les exposés ont permis une meilleure appropriation du programme par les participants et ont mis en évidence la cohérence du programme avec les stratégies d’intégration régionale.

Les conditions de réussite du programme portant essentiellement sur la durabilité des investissements, la coordination des interventions des bailleurs de fonds, et la mise en oeuvre concertée par les Etats et l’Uemoa, ont également été rappelées.

A la suite de ces exposés, les deux ministres ont donné les assurances nécessaires pour faire face à la problématique de l’entretien routier.

Concernant la complexité du programme, ils ont souligné leur expérience en terme de gestion concertée de projets communs (cas de la mise en concession du chemin de fer Dakar-Bamako).

En outre, l’expérience de coordination de projets similaires par la Commission de l’Uemoa (Programme routier) sera bénéfique dans le cadre de l’exécution de ce programme.

Birama Fall

7 novembre 2005.