Daniel Eklu représentant du secrétaire exécutif de la Cedeao, Mme Madelyn Spirnak représentant du ministère américain de l’agriculture, Alexander Newton représentant de l’USAID, Ibrahim Coulibaly représentant du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles d’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et du Réseau des Chambres d’Agriculture d’Afrique de l’Ouest (RECAO), et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.
Ministres des pays de la Cedeao, institutions africaines, ouest africaines et internationales de recherche et de développement agricole, tels l’Uemoa, le Cilss, Coraf/Wecard, Adrao, Icrisat, Irli, Iita, Union Africaine, Népad ; organisations internationales, telles la Fao, l’Oms, l’Omc ; organisations paysannes, Ong, partenaires techniques et financiers, prendront part à cette conférence.
Se doter d’outils pertinents pour comprendre et gérer au mieux dans ses intérêts aspects positifs de la biotechnologie en vue d’accroître les performances de notre agriculture, reste un des principaux objectifs visés par la Cedeao.
Examiner et faire adopter par les ministres de l’espace CEDEAO, documents de stratégie, sous-tendre le développement et l’exploitation des biotechnologies agricoles au niveau de leurs états, représentent les principaux objectifs visés par la conférence de Bamako.
Durant les quatre jours de travaux, les participants plancheront sur les documents suivants : plan d’actions pour le développement de la biotechnologie en Afrique de l’Ouest ; cadre pour l’harmonisation des règles en matière de biosécurité ; projet de création de centres d’excellence ouest africains de biotechnologie ; cadre de partenariat entre les institutions ouest africaines de recherche et les institutions homologues du Nord ; stratégie d’information du public sur les biotechnologies ; et institutionnalisation de la conférence ministérielle ouest africaine sur la biotechnologie.
Propositions issues de ces travaux, seront vendredi prochain, entérinées par les ministres de l’espace Cedeao.
Actuellement, l’utilisation de la biotechnologie suscite un vif débat à la fois d’ordre socio-économique, culturel et éthique, reconnaît Mr Eklu.
Avantages de la biotechnologie, tels, orienter davantage le choix des rendements, plus grande résistance des cultures aux maladies, ravageurs et aléas climatiques, choix des saveurs par des méthodes autres que les croisements traditionnels d’espèces, ont été mis en avant par le Dr Eklu.
Appel a été lancé par Mr Eklu à l’endroit des experts à contribuer et éclairer le débat ainsi que guider le choix des décideurs politiques.
Ainsi, la rencontre de Bamako, selon le ministre Traoré se situe dans un contexte d’ouverture à l’économie libérale sous-tendu par une très forte volonté politique, de faire la promotion du monde rural.
Réunir les conditions afin d’écrire une nouvelle page de l’agriculture africaine s’avère nécessaire.
Et grâce à ce progrès, un accès meilleur et raisonné aux innovations techniques et technologiques, pourra être réalisé, et toutes les conditions doivent être crées afin d’exploiter les énormes potentialités qu’offre la biotechnologie dans une dynamique responsable, soucieuse de l’environnement et de la santé de l’homme, selon le ministre Traoré.
Selon Mr Ibrahim Coulibaly, producteurs agricoles ne sont pas contre des savoirs scientifiques exogènes venant compléter les connaissances traditionnelles séculaires, au contraire, ils en sont même demandeurs et sont loin de nier le saut qualitatif que certaines techniques permettent de faire et sont parfaitement d’accord avec toutes les biotechnologies respectueuses des mécanismes naturels de la vie.
Cependant, les corporations agricoles émettent un droit de réserve quant à l’adoption de la biotechnologie, selon Mr Coulibaly.
Les travaux prendront fin vendredi prochain.
22 juin 2005