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Bakary Togola devait de l’argent à un fournisseur qui avait réussi à bloquer les balles de coton en transit au port d’Abidjan.

La semaine dernière, nous avons parlé dans nos colonnes du problème entre la Société inter africaine de distribution (IAD) et le président du Groupement des producteurs de coton et vivriers (GSCVM), Bakary Togola, au centre duquel la CMDT s’est retrouvée en victime expiatoire.

Les faits : pour passer les commandes d’intrants, le Groupement des producteurs de coton et vivriers (GSCVM), a été responsbilisé. La CMDT devant l’aider à élaborer le cahier de charge et à se porter garant des transactions. Cependant, Bakary Togola a agi dans le dos de la société, bloquant du coup un mécanisme bien huilé qui avait fonctionné jusque-là.

Le fournisseur, la Société inter africaine de distribution (IAD), pour entrer dans ses fonds, a fait bloquer les balles de coton en transit à Abidjan. Au courant de la semaine dernière, le gouvernement a fait deplacer à Abidjan une armada de techniciens, juristes, diplomates. « Avec l’apport des autorités ivoiriennes, nous avons réussi à avoir par voie de justice, une decision de main-levée sur les balles de coton. Tout rentre donc dans l’ordre », affirme un membre de la délégation.

C’est en effet le vendredi 29 février, assez tard le soir, que la décision est tombée.
Un grand ouf de soulagement pour tout le monde. La Société inter africaine de distribution (IAD), pour la campagne 2006-2007, reclame solidairement à la CMDT et au GSCVM, pas moins de trois milliards dix huit millions de Francs CFA (3 018 000 000 CFA), pour des intrants fournis et dont le paiement n’a pas été honoré par le GSCVM.

Alexis Kalambry

03 Mars 2008.