Un ancien dirigeant du Mend, le groupe nigérian qui a revendiqué les attentats meurtriers d’Abuja, a été maintenu en détention lundi par un tribunal sud-africain devant lequel il a comparu après son interpellation samedi à Johannesburg.
Le tribunal a renvoyé l’audience au 14 octobre et a ordonné le maintien en détention de Henry Okah, ancien leader du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), qui a revendiqué le double attentat à la voiture piégée qui a fait 12 morts vendredi dans la capitale fédérale nigériane.
Ses avocats ont annoncé qu’ils allaient déposer une demande de remise en liberté en dénonçant une « arrestation illégale« , a expliqué à la presse l’un de ces avocats, Rudi Krause, à l’issue de l’audience.
Les défenseurs comptent fonder leur requête sur les déclarations dimanche du président Goodluck Jonathan qui a mis en cause « une petit groupe terroriste » basé à l’étranger et non le Mend dans les attentats, perpétrés le jour du cinquantenaire de l’indépendance du Nigeria. AFP