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Ces nouveaux besoins, nonobstant le fait que, depuis l’indépendance du Mali, nos Services de Douanes n’ont jamais fait autant de recettes (215) milliards de nos francs) qu’aujourd’hui et que nos Impôts n’ont jamais autant recouvré, grèvent aujourd’hui lourdement la bourse du consommateur malien et donnent l’impression comme si le pays, faute d’une véritable politique de communication, est sur cale et qu’il n’y a jamais eu de tentative de réponse, encore moins de solution, à la Demande Sociale.

La Mauritanie, nouveau pays riche, puisque désormais membre du club très fermé des pays producteurs du pétrole n’a pu augmenter ses salaires que de 10% malgré les mannes tirées de ce produit. ATT, une fois installé Président, dans l’optique d’une réponse à la Demande Sociale a, tout de go, procédé à l’augmentation des salaires et des pensions au Mali de l’ordre de 30%.

C’est simplement dire que tout fonctionnaire malien qui gagnait 50.000 FCFA/mois s’est retrouvé le lendemain pratiquement dépositaire d’une cagnotte de 75 000 FCFA comme rémunération mensuelle. C’est aussi dire que le pouvoir d’achat au Mali s’en est fortement ressenti, puisque cette augmentation conséquente des salaires n’a pas eu non plus, dans la foulée, d’implication inflationniste.

Et pourtant, malgré ce sacrifice et cet élan de solidarité nationale, l’on continue de crier “Haro sur le baudet”. Une analyse de ce paradoxe entre l’effort permanent consenti par les Gouvernants et des facteurs limitants quant à la satisfaction de la Demande Sociale mérite d’être faite ; des explications sur ce phénomène s’imposent aussi, pour simplement informer sur ce qui réellement en trois (3) années d’exercice du pouvoir a été accompli.

I. Les facteurs limitants et les besoins nouveaux :

Les premiers facteurs aussi bien que les seconds expliquent aisément la latence de la Demande sociale dans notre pays. Si les facteurs limitants nous tombent dessus sans que nous en soyons demandeurs, les Besoins Nouveaux rentrent dans notre propension à aller vers la modernité.

A. Les facteurs limitants et handicapants :

08 juin 2002 – 08 juin 2005, que d’eaux ont coulé sous le Pont des Martyrs et que d’efforts aussi fournis par les dirigeants de ce pays pour une croissance économique soutenue et pour le bien-être social. Le Consensus politique aura permis un climat politique apaisé ; l’inexistence d’un front social et d’une fronde sociale témoigne aussi d’une relative harmonie sociale, tant et les décideurs et les groupes de pression, en toute responsabilité, ont mesuré l’ampleur du travail abattu et les énormes et multiples contingences qu’il fallait juguler ensemble. Au plan économique, tous les indicateurs de tendance semblaient être au vert, si ce n’était l’avènement subit de facteurs exogènes qui vont sérieusement limiter et handicaper l’élan impulsé et l’effort national solidaire entrepris. Ces facteurs limitants s’entendent comme des contrecoups conjoncturels liés à l’aléa et venant de l’extérieur et qui vont fortement contribuer à diluer les retombés positives que notre pays devait tirer de tant d’années d’efforts consentis.

Au nombre de ces facteurs :
– la crise en Côte d’Ivoire, pays par lequel transitaient 70 à 80% de nos importations et de nos exportations, vaut aujourd’hui pour l’économie de notre pays, une perte sèche de 6 Milliards de nos francs/mois ; le renchérissement des coûts de transport et le rallongement des délais de livraison;
– la baisse drastique des cours mondiaux du coton et de l’or dont notre pays au plan continental fait partie des premiers producteurs, grève considérablement notre économie et dilue le pouvoir d’achat de nos cotonculteurs et la relative performance de nos industries ;
– la baisse du coût du dollar et ses implications pour nos recettes d’exportation ;
– la flambée du prix du pétrole, qui oblige l’Etat à réajuster son budget pour le confort du Consommateur malien ;
– l’arrêt précoce de la pluie en 2004 et l’invasion soudaine et dramatique des criquets qui nous a coûté 6% de nos récoltes au titre de 2005 et qui a occasionné un déficit céréalier de 347.010 tonnes. Cette situation nécessitera pour 2005 une forte distribution gratuite et solidaire de céréales dans plus de cent localités du pays.

Tous ces facteurs combinés ne peuvent laisser aucune économie intacte, quelles que soient les mesures préventives ou d’accompagnement envisagées. Aucun Etat ni aucun pays ne peut résister à une telle conjonction de drames. C’est seulement par élan de responsabilité et de solidarité nationale que toute la nation doit joindre ses efforts à ceux de ses responsables pour une solution d’ensemble aux différents et multiples problèmes.

Nonobstant toutes ces réalités et les difficultés qui l’assaillent au quotidien, le consommateur qu’est devenu le Malien, en tous cas celui du Centre, va s’installer dans de nouvelles habitudes de vie liées à l’introduction, chez nous, de nouveaux besoins.

B. La satisfaction des Besoins Nouveaux

Leur satisfaction fait pleurer aussi bien au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, en Mauritanie… qu’au Mali.

Les Besoins Nouveaux s’entendent par tout ce qui est innovation technique ou technologique, précédemment étrangère à nos habitudes de consommation et qui, aujourd’hui, phénomène de mode ou de société, s’installent lourdement et durablement dans notre vie ; mais qui surtout vont désormais limiter notre pouvoir d’achat, qu’une augmentation conséquente des salaires avait conforté mais hélas ! Déjà entamé par des facteurs limitants.

Comparativement aux pays avoisinant le nôtre, la vie n’est pas particulièrement chère chez nous. Tout au contraire, le “Mali est un bon exemple de coopération avec l’Union Européenne. Ses dirigeants savent où ils vont et ce qu’ils veulent” dixit le Commissaire Européen Louis Michel, quand l’Union Européenne au titre des 8ème et 9ème FED investissait dans le seul secteur du désenclavement intérieur et extérieur de notre pays 200 milliards de nos francs.

Mais à l’instar de nous les pays de la sous-région, où le sentiment généralisé d’un malaise social se fait sentir, c’est par la safisfaction de ses Besoins Nouveaux qu’il faut tenter d’expliquer ce sentiment de pauvreté nouvelle, subite et diffuse, chez nous aussi. Prenons quelques exemples de ces Besoins Nouveaux qu’il faut nécessairement satisfaire.

Prenez un chez une famille disposant de son propre véhicule, sa 1ère épouse à sa propre voiture, sa seconde femme et ses deux enfants sont tous motorisés. Il y a seulement trois ans de cela ce chef de famille arrivait, même si péniblement, à entretenir correctement sa famille avec un salaire de 100 000 FCFA.

Aujourd’hui avec l’arrivée du téléphone mobile, lui, ses deux femmes et ses deux enfants disposent du mobile. En plus des dépenses quotidiennes utiles et nécessaires que ses 100 000 francs de salaire supportaient, il lui faut désormais supporter les coûts de consommation liés à “ses” 5 téléphones, sans compter la prise en charge du coût du carburant que nécessite le fonctionnement des différents engins familiaux, même si par ailleurs notre pays consacre 750 millions de nos francs pour une maîtrise des prix carburant à la pompe.

Si en 2002 les prix des motos asiatiques culminaient entre 700 000 FCFA et 1.500 000, aujourd’hui ils oscillent seulement entre 175 000 et 300 000. Les “Yamaha 100” et autres “Djakarta” constituent aussi des Besoins Nouveaux qu’il faut acquérir et entretenir.

Le Parc automobile du Mali n’avait jamais enregistré autant d’immatriculations que ces trois dernières années où l’on compte plus de Mercedes 190, 200… et autres “Au revoir la France” dans notre pays que dans n’importe quel autre pays de la sous-région. Et pourtant ce gigantesque parc qui consomme nécessite aussi d’être entretenu.

Les DVD, DVC, magnétoscopes, ordinateurs et autres matériels informatiques bouleversent nos coutumes et habitudes et vie. Nous entrons dans l’ère de la mondialisation, au moins au plan du consumérisme, sans y être préparés et sans en avoir les moyens. Les besoins nouveaux ont un prix qu’il faut alors payer ou les extirper de notre vie, si l’on le pouvait encore.

Les facteurs limitants et la satisfaction des besoins nouveaux peuvent expliquer en partie la latence de la Demande malgré tous les efforts consentis. Et pourtant que d’investissements faits par les pouvoirs publics, à commencer par Monsieur le Président de la République, pour un Mali politique apaisé ; un Mali en harmonie avec lui-même au plan socio-économique et un Mali diplomatiquement présent dans le concert des Nations.

II. Et pourtant le pays avance :

A. Au plan Politique :

Si les deux mandats du Président Alpha Oumar Konaré ont été émaillés par l’électoralisme politique, l’élection d’un indépendant a valu à l’élu ATT de mettre très rapidement les pieds à l’étrier, puisque débarrassé des contingences politiciennes.

La caractéristique principale du présent mandat a été la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale, qu’imposait naturellement l’élection d’un candidat élu sans parti politique propre et l’absence à l’Assemblée Nationale malienne d’une majorité absolue ou de gouvernement, l’essentiel de la classe politique, par ailleurs, ayant décidé d’accompagner le Président de la République dans Sa Vision et se reconnaissant dans Son Programme de gouvernement.

Le Consensus qui a prévalu pendant ses trois dernières années témoigne à souhait de la maturité d’une classe politique décidée de regarder l’avenir ensemble et de sortir des combats politiciens systématiques et stériles. Cela dénote de la capacité de la classe politique malienne à se transcender quand l’intérêt supérieur de la Nation l’exige.

Ce Consensus que d’aucuns, par ailleurs, pensent qu’il rime avec démagogie et irresponsabilité politique, aura tout de même permis la participation de tous à la gestion de la chose publique et permis à l’exécutif et au législatif, une collaboration franche, courtoise mais en toute rigueur pour des résultats connus de tous.

Le Consensus à la malienne peut inspirer les classes politiques Togolaise et Centrafricaine.

B. Au plan socio-économique :

Malgré quelques contre-performances économiques liées aux facteurs défavorables qui expliquent la baisse de la croissance économique en 2004, au plan socio-économique, notre pays a connu des résultats fort louables. C’est ainsi que le FMI et la Banque Mondiale, reconnaissant les efforts consentis vont continuer d’accompagner le Mali.

Le programme triennal 2004-2007 appuyé par la Facilité sur la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC) a été approuvé par le FMI en 2005 et la Banque Mondiale au titre de l’Association Internationale de Développement (IDA) a alloué à notre pays 12 milliards de FCFA pour la mise en oeuvre des réformes définies dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté.

Avec pour objectif 5,9% de croissance économique en 2005, le Mali est au premier plan au niveau de la maîtrise de l’inflation, donc le pays le moins cher dans la sous-région. La maîtrise de la gouvernance démocratique, la stabilité socio-économique pour d’énormes réalisations et performances sectorielles font que l’espoir est désormais plus que permis dans notre pays. Pour preuve.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le SIDA adopté par notre pays, le Mali avec deux autres Etats sont les seuls pays africains où les Anti Rétro-Viraux (ARV) sont distribués gratuitement. Les ARV sont disponibles gratuitement dans les CESAC de Bamako, dans les hôpitaux régionaux de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti. Les ARV sont pris en charge dans le budget national. Toujours au plan de la santé, le coût de certains médicaments essentiels depuis 2002, a connu une baisse de plus de 70%.

L’eau et l’électricité ont de tout temps constitué un problème majeur pour les Maliens. Aussi la satisfaction de la demande à ce niveau est demeurée comme un véritable “tonneau des Danaïdes” pour nos gouvernements successifs de 1960 à nos jours. Denrées rares, l’eau et l’électricité n’ont jamais de cette date jusqu’en 2002 connu aucune baisse. Les prix au contraire n’ont fait que grimper.

Ce n’est qu’en 2002 que la tendance a amorcé la baisse. Ce que nos concitoyens ignorent et qu’il faut retenir ici, c’est que l’eau et l’électricité depuis 2002 ont enregistré une baisse substantielle de 20% et que les négociations avec les partenaires vont toujours dans le sens de la baisse du coût de ces produits. Au-delà de la baisse, le challenge porte aussi sur l’extension des lignes électriques vers l’intérieur du pays.

L’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER) participe au développement du secteur. Toujours dans le domaine de la géologie et des mines, notre pays sera bientôt 2ème producteur d’or du continent, avec cette année 58 tonnes 900 kg pour plus de 59 milliards de nos francs versés au Trésor public.

Avec la signature d’une convention de recherche et d’exploitation de gisements de pétrole avec un partenaire australien, spécialisé dans le domaine, l’espoir est permis quant à l’entrée de notre pays à l’horizon 2010 dans le cercle très fermé des pays producteurs du pétrole. Déjà plus de 34 milliards FCFA vont être investis pour l’exploration.

Si de l’indépendance du pays jusqu’en 2002 les tarifs de communication téléphonique n’ont connu que des hausses, c’est seulement à partir de cette dernière date que les coûts ont baissé sensiblement, oscillant entre 40 % en local, 53 % à 88 % en interurbain et jusqu’à 70 % en international.

La mise en oeuvre du programme de Monsieur le Président de la République dans ce secteur était sous tendue par le double objectif de disponibilité et d’accessibilité. C’est ainsi que le tarifs d’abonnement des lignes fixes ont diminué de 50 % pour les “privés résidentiels” et les “retraités” et pour tous à l’occasion des ventes promotionnelles. C’est pourquoi aussi plus d’une cinquantaine de localités du pays seront raccordées aux réseaux fixes et mobiles dans les mois à venir, comme l’ont décidé les différents opérateurs.

Si en 2002, notre pays ne comptait que 100.000 lignes téléphoniques, aujourd’hui, soit après trois années seulement, on en dénombre plus de 500.000. Le Mali, après le Sénégal est le 2ème pays de la sous-région à disposer d’un tel potentiel téléphonique. En 2002, la puce coûtait au Mali 200.000 FCFA, trois années après, elle ne vaut que 5000 FCFA, et sera gratuite quasiment l’année prochaine.

Pour garantir la Sécurité Alimentaire à ses compatriotes, le président de la République s’était engagé pour 50.000 ha en maîtrise totale dans le cadre d’aménagement hydro agricole à l’échelle du territoire national. A ce jour, 37.495 ha ont démarré soit 58,33 % pour un délai consommé de 56 % .

En d’autres termes, l’engagement de Monsieur le Président de la République qui était de doubler les superficies aménagées à l’Office du Niger, de 1960 à 2002, sera respecté pour 2007. Toujours dans le cadre de la Sécurité Alimentaire, pour répondre à la période de soudure occasionnée par l’arrêt précoce des pluies et l’invasion acridienne, un programme intitulé “Distribution gratuite de céréales” a été lancé par le Président de la République lui-même, portant sur la distribution de 13.589 tonnes de céréales sèches et la constitution de banques de céréales dans les quartiers périphériques de la capitale.

La tenue de la table ronde sur la Sécurité Alimentaire le 18 mai 2005 dans notre pays a été l’occasion pour la FAO d’affirmer d’en être à tout mettre en oeuvre pour mobiliser 114 milliards de FCFA pour le Mali , dans les cinq années à venir. La réalisation du Seuil de Talo, des Ports Secs et des Pas de pêche à travers le pays participera aussi de la lutte contre la pauvreté, tout en créant des milliers d’emplois.

Développer et consolider le secteur industriel national dans les années à venir, tel est aussi un challenge du nouveau pouvoir. Dans ce domaine, d’énormes réalisations ont été faites ou sont en voie d’être faites. Un recensement effectué en 2002 a permis de dénombrer 243 industries au Mali pour 13 127 emplois créés.

Depuis l’élaboration de la Politique Nationale d’Industrialisation en 2004, différentes activités ont été concrétisées notamment l’inauguration de l’usine de filature FITINA-SA, la création la FAMAB, la fabrique d’Aliment Bétail de Koutiala, le BATEX-CI, la SOMI, la SANA, la TAMAB, les Huileries SNEF, l’Eurolait, la SODIGAZ, les Dépôts hydrocarbures SANKE, l’AVADAMEX etc…

En sus des 2000 emplois créés sur les 8000 prévus dans la réalisation de ces différents projets, la Table Ronde des bailleurs et investisseurs du Projet sucrier SOSUMAR qui suppose un investissement de 216 milliards de FCFA, doit créer à lui seul 5000 emplois dont 2000 directs.

C’est parce qu’ayant souci de répondre à l’importante demande sociale que constitue l’habitat que le président a initié les 1008 logements de Yirimadio.

Depuis, ce sont quelque 1500 logements qui ont été répartis et attribués dans le pays. Dans ce secteur, une chose est sûre, d’importantes réalisations suivront.

Déjà il est prévu dans les jours à venir le programme de construction de 879 logements sociaux à travers le pays, sans compter les 450 logements qui sont à construire par les opérateurs privés.

Le désenclavement interne et externe du pays est une priorité gouvernementale. “La route du développement passe par le développement de la route”.

C’est conscient que les routes constituent pour un pays, ce que les vaisseaux sanguins sont pour l’organisme, que le président de la République a entrepris de relier pour 2006 Bamako à Dakar, Nouakchott, Conakry.

Depuis 2002, le Mali dispose de 19 912 km de routes dont 3 717 km de routes bitumées, 11 498 km de routes en terre moderne et 4 707 km de pistes rurales.

Cette année plus de 7 milliards de francs CFA sont prévus pour l’entretien de 13 000 km de route. Il est prévu d’ici 2007 la construction de 2760 km de routes bitumées, de 111 km de routes terre moderne, 2000 km de pistes rurales.

La nouvelle “Compagnie Aérienne du Mali” a été créée le 31 mars 2005. Le Ministère de l’Equipement dans le cadre de l’activité ferroviaire vient de doter Transrail de 60 voitures neuves et de 6 locomotives neuves pour une valeur de 15 milliards.

Au plan de l’Education, il importe simplement de souligner, ici, la construction de plus de 1000 salles de classes, depuis 2002, la création des IFM, la réouverture des IPEG.

Concernant l’emploi des jeunes, l’APEJ sur ses 2 plates-formes de Yanfolila et Bougouni, pour le conditionnement et l’exportation des fruits et légumes, va créer 2500 emplois.

Pour l’aménagement de 2000 ha de terre à l’Office du Niger par des jeunes, l’APEJ va créer dans ce secteur 12 500 emplois. A l’occasion de “Mali Talents » 200 emplois fermes ont été offerts aux jeunes par les entreprises.

L’APEJ dans les jours à venir ouvrira des minilaiteries pour la création de 250 emplois. L’Installation des jeunes aux Halles de Bamako et le Programme des 2000 Volontaires participent aussi à la lutte contre le chômage.

C. Au plan diplomatique :

Si notre pays s’est fortement manifesté ces trois dernières années dans beaucoup de domaines, c’est au plan diplomatique que le Mali a renoué avec une politique diplomatique agressive et proactive.

L’on peut à ce niveau se rappeler de :
– la visite officielle du président de la République du Mali en France sur invitation de la Présidence de cette République ;
– la visite d’Etat de Jacques CHIRAC au Mali ;
– la sollicitation du président de la République du Mali dans le cadre de la CEMAC pour médiation entre la République Centrafricaine et le Tchad ;
– la confiance placée au président de la République du Mali qui a reçu Mandat de l’O.I.F pour prendre la parole au nom de l’Espace Francophone Africain ;
– la désignation du Mali pour l’élaboration du Rapport final des Assises de Beyrouth (Liban) en la même circonstance ;
– la désignation du président de la République du Mali en la même circonstance comme le “Monsieur Bons offices” de l’Espace Francophone dans son ensemble ;
– l’élection de Monsieur Alpha Oumar Konaré à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine ;
– l’élection de Monsieur Soumaïla Cissé à la Présidence de la Commission de l’UEMOA ;
– la participation du Mali au 37ème Festival FOLKLIFE qui n’aurait pu être concrétisée sans l’implication personnelle du président de la République ;
– la visite d’Etat du Guide de la Jamahiriya Araba Libyenne au Mali ;
– l’organisation et la tenue de la 6ème Conférence de la CEN-SAD au Mali ;
– la libération des otages européens dans le Nord-Mali ;
– la visite officielle du président de la République du Mali en Allemagne ;
– la réunion de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger, initiative malienne ;
– l’invitation du président de la République du Mali au Japon autour de l’Empereur nippon pour le “Thé Impérial” ;
– la visite d’Etat du président malien à Cuba ;
– la tenue au Mali de la 9ème Session de l’Assemblée Parlementaire Paritaire UE-ACP en avril 2005 ;
– la visite d’Etat du président de la République au Canada début mai 2005 ;
– la tenue récente à Bamako de Table Ronde sur la Sécurité Alimentaire où la FAO qui a promis de mobiliser 114 milliards de FCFA pour notre pays ;
– la tenue prochaine dans notre capitale de la Conférence Régionale de la FAO sur l’Alimentation devant réunir les représentants de 50 Etats ;
– la tenue prochaine au Mali du Sommet Afrique-France.

Pour conclure, l’on ne peut qu’admettre avec évidence que beaucoup depuis 2002 a été fait <>, même si beaucoup reste aussi à faire. Seulement les Maliens sont un peuple très exigeant, attitude qui du reste est caractéristique des grandes nations.

A l’heure du bilan et la classe politique et la Société civile sauront apprécier à leur juste valeur les actes posés par Monsieur le président de la République.

Ces actes nombreux et multiformes seront déjà perceptibles courant 2006 quand notre pays commencera à recevoir quelques grands chantiers ; quand notre pays sera relié à Dakar, Nouakchott, Conakry… par la route ; quand ce qui était l’enclavement limitant et obstruant de notre pays sera enfin considéré comme une richesse.

Hassen CAMARA
Chargé de Mission
Cabinet Présidence de la République
Koulouba

07 juin 2005