Dans une contribution qui nous est parvenue, un responsable d’un service financier de la douane nous explique pourquoi et comment par devoir, il sort de sa réserve pour contribuer au débat en cours…Dans cette correspondance, il note pèle mêle, les actions du président sortant. Et surtout au niveau du social.
« Un toit pour tous' », tel a été le leitmotiv du Président Touré pour assurer un toit décent à des milliers de nos concitoyens qui sont dans le besoin, et qui malheureusement sont dans la grande majorité démunis.
C’est ainsi que l’ambitieux projet des logements sociaux a été mis sur orbite. « La réalisation de ces logements sociaux va concrétiser le rêve de nos nombreux compatriotes…« .
Faut-il le rappeler, c’est la toute première fois au Mali qu’un programme de logements sociaux a été adopté et exécuté avec satisfaction. Le Président Touré, en plus des logements sociaux, a déclaré que son action est mue par deux visions : le mieux-être des populations et le développement durable. C’est donc fort de cette vision, qu’il a mis l’accent sur les logements sociaux, l’emploi des jeunes, la construction des routes, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation…
Le « Programme emploi jeunes« , est parmi les actions les plus visibles de la ferme volonté du Président de la République pour apporter une solution aux problèmes que rencontrent nos jeunes. Ce programme, qui est prévu pour une durée de 5 ans, cible à la fois les jeunes citadins que ruraux à travers des stages de qualification, de formation.
Aujourd’hui, certains sont même dotés de tracteurs pour travailler la terre. Ainsi ils vont être économiquement rentables et assurer la sécurité alimentaire. Il est censé ouvrir les portes de l’emploi aux jeunes et surtout leur permettre de créer et gérer leurs propres emplois. Le Président de la République a également mis l’accent sur les conditions de travail des fonctionnaires et des retraités.
C’est ainsi que de 2002 à aujourd’hui, plusieurs catégories de salariés et les titulaires de pensions ont vu leurs revenus augmentés. Ainsi, la révision à-la hausse de la grille des salaires en octobre 2002, la correction des grilles des catégories B1 et B2, l’alignement des salaires des enseignants contractuels sur celui des fonctionnaires et l’alignement des contractuels relevant du décret 306 du 4 juillet 2000 ont coûté à l’Etat 20 milliards de F Cfa.
Sur le plan de la santé, on peut citer le lancement de la gratuité des antirétro-viraux pour les malades du Sida et désormais la multiplication des centres de dépistage et de conseils. Sans oublier la gratuité de la césarienne.
Au niveau de l’éducation, on constate avec bonheur le retour à l’accalmie. Et l’accent a été mis sur le dialogue social entre les différents acteurs.
Désenclavement
Le Président de la République a lancé une croisade contre le désenclavement intérieur et extérieur du pays. Pays continental avec une superficie de 1 241 236 km2, le Mali est faiblement relié aux 7 pays qui l’entourent. En plus, en terme de stratégie, pour le Président Touré, il est nécessaire de rapprocher les zones de production aux consommateurs, d’où le vaste chantier de désenclavement à travers la construction des routes entre les villes du Mali et entre le Mali et les pays frontaliers tels que le Sénégal, la Guinée Conakry, la Mauritanie, l’Algérie. D’une manière générale, entre 2002 et 2Ô05, le Mali a enregistré de bonnes performances économiques malgré les difficultés rencontrées en 2004, telles que la mauvaise pluviométrie et l’invasion des criquets pèlerins.
Sur l’ensemble de la période, la croissance annuelle moyenne de l’économie a été de 5,1 %. Et mieux, le regain de dynamisme constaté en 2005, avec un taux de croissance de 6,1 % devrait se confirmer en 2006, grâce à l’augmentation de la production agricole et la relance de l’extraction de l’or. Millenium Challenge Corporation : Une prime à la bonne gouvernance et à la démocratie.
Le Conseil d’administration du Millenium Challenge Corporation a approuvé le jeudi 26 décembre 2006 le dossier du Mali, en lui octroyant une enveloppe de 460, 8 millions de dollars soit 244, 8 milliards de F Cfa. D’une durée de cinq ans, ce pactole servira à financer les projets de développement au Mali.
Ce financement est une récompense faite au Mali pour les performances du gouvernement du président Amadou Toumani Touré, dans le domaine de la bonne gouvernance et de la démocratie. Le programme soumis par le Mali au financement du MCA a pour objectif de stimuler la croissance économique à travers l’augmentation de la productivité et l’amélioration de l’emploi dans les secteurs à fort potentiel.
Il permettra de dynamiser certains secteurs porteurs et pourvoyeurs d’emplois à savoir l’agriculture, l’artisanat et la pêche. Les investissements prévus dans ce cadre assurent la promotion des activités à forts impacts socio-économiques aux niveaux national, régional et local.
La loi d’Orientation agricole : pour une révolution agricole Dans le souci de doter le secteur rural d’un outil de planification stratégique permettant l’émergence d’un sous-secteur agricole moderne, économiquement rentable, le gouvernement, sur orientation du Chef de l’Etat et sous son impulsion, a élaboré un projet de Loi d’Orientation Agricole (LOA).
Elle vise à asseoir définitivement au Mali la sécurité alimentaire. De ce fait, la Loi d’Orientation Agricole (LOA) constituera le socle de la politique générale de développement agricole du Mali pour l’horizon 2025 dans l’optique des actes édictés par les Etats Généraux du Monde Rural de 1991, de l’option de la décentralisation et des autres grandes orientations de politique de développement économique et social du pays.
Elle traduira la volonté commune de l’ensemble des partenaires du secteur du développement rural (Etat, Collectivités Territoriales, Producteurs, Société civile, Partenaires au développement) de passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture intensive et diversifiée, capable de satisfaire les besoins croissants du pays, et tournée vers la conquête des marchés sous-régionaux et internationaux.
La Loi d’orientation Agricole embrassera non seulement les activités agricoles au sens large du terme mais également toutes celles situées en amont et en aval et qui conditionnent la performance de l’agriculture (recherche, financement, transformation, transport, commercialisation etc.).
Je termine par souligner sur le plan de la sécurité alimentaire les efforts importants qui ont été faits par le gouvernement dans le cadre de la reconstitution du stock national de sécurité, la mise en place des banques de céréales et d’un stock d’intervention, ainsi que des » distributions alimentaires gratuites. Toute chose qui fait aujourd’hui du candidat ATT un bâtisseur.
Moussa Koné
18 avril 2007.