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A la demande du Collectif des députés indépendants (CODI), dirigé par le Dr Ousmane Bah, celui-ci et ses17 collègues ont été reçus par le Président de la République, Amadou Toumani Touré. C’était dans la matinée du samedi 17 avril, à Koulouba.

Nous avons appris de bonne source qu’au cours des échanges, il a été question de la gouvernance du pays et de la vie du Mouvement Citoyen.

ATT leur a manifesté, nous a-t-on dit, son mécontentement, sa déception, voire sa révolte, vis-à-vis du gouvernement Modibo Sidibé. « Le gouvernement m’a déçu » a-t-il dit notamment. No comment.

Concernant l’avenir du Mouvement Citoyen, ATT a été moins bavard, tout en clarifiant sa position de ne pas briguer un troisième mandat. Ce qui est une constance chez ATT, malgré les chants des sirènes de son propre camp, qui multipliaient les manœuvres pour l’amener à tout faire pour continuer à diriger le Mali.

Chahana Takiou

Le 22 Septembre du 22 Avril 2010.

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ATT à propos de la grève illimitée du Snesup : « Je suis perdu, confus, gêné… »

La grève du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) inquiète plus d’un aujourd’hui. Le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré a souligné son inquiétude sur la question, le 20 mars 2010, lors de la cérémonie de pose de première pierre du nouveau Campus universitaire à Kabala

Face à la grève illimitée du Snesup qui secoue depuis le 19 mars 2010 les facultés et grandes écoles de l’Université de Bamako, le président de la République, Amadou Toumani Touré, a fait savoir que lui-même ne sait plus quoi dire.

« La grève des enseignants me gène tellement que je ne sais plus quoi dire. Je suis perdu, confus, gêné par cette situation qui interpelle en premier lieu moi-même, ensuite tous les acteurs de l’école. Si le secrétaire général de l’Aeem n’avait pas fait cette interpellation, je n’allais pas réagir sur le sujet car, ne sachant plus quoi dire. Seulement nous avons demandé aux enseignants de nous donner un peu de temps pour régler les doléances », a fait savoir ATT.

ATT a invité tous les acteurs de l’école à avoir plus de retenue, de concession et de patriotisme pour sauver l’école malienne. « Auparavant, ce sont les étudiants qui fuyaient l’école, mais c’est eux qui réclament aujourd’hui le retour des enseignants en classe. Ça gêne de voir des enfants à la maison qui n’étudient pas », a t il déclaré.

Pour terminer, le chef de l’État a souligné que la construction de la résidence universitaire entre dans le cadre du PDES. « Il permettra au pays d’avoir un système éducatif performant capable de relever les défis, à travers une jeunesse saine et bien formée. Notre école doit renforcer les aptitudes des jeunes à faire face aux défis de l’intégration et de la mondialisation »

Hadama B. Fofana

Le Républicain du 22 Avril 2010.