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Et à l’approche du jour J une campagne de presse si forte que jamais a contribué à entretenir certaines rumeurs, souvent des plus folles.

Ainsi, l’on a pu entendre à plusieurs niveau que le président de la République soutient tel ou tel candidat. D’après certaines rumeurs le général soutiendrait Salif Kéïta, le Domingo national.

ATT aurait de grandes estimes pour cet ancien footballeur émérite, qui est du reste l’un des candidats déclarés.

D’autres, donnaient le soutien inconditionnel du général à Moussa Konaté, le président du Club olympique de Bamako. On a pu entendre que des instructions auraient été données depuis Koulouba pour soutenir coûte que coûte le fils de feu Mamadou Konaté premier.

Le nom de Banou Makadji, président du Nianan de Koulikoro est très souvent lié à ces rumeurs.
En vérité, après des recoupements, ATT aurait décidé d’observer la neutralité absolue.

Que fera la Fifa ?

En général on a une mauvaise interprétation de l’attitude de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) surtout dans les relations gouvernement fédération nationale un peu partout en Afrique les fédérations nationales se sentent très fortes puisque bien protégées par l’instance internationale du football.

Des pays ont été suspendus des compétitions Fifa pour avoir dissout leurs associations nationales. Alors des gouvernements évitent systématiquement la dissolution de leur bureau fédéral même lorsque celui-ci est en faute.

Au Mali des voies ont demandé à plusieurs reprises la dissolution de l’actuel bureau. Les esprits malins ont plutôt voulu s’en remettre au jeu des structures. Ce qui pourra amener Niambélé dimanche à une démission.

En vérité, la Fifa n’intervient que lorsque les pouvoirs publics dissolvent une fédération. C’est pour éviter que les gouvernements se servent des mauvais résultats pour se débarrasser des bureaux démocratiquement élus. La Fifa tient surtout au fait qu’un bureau soit élu seulement sur une base démocratique.

Au delà, elle admet les cas de poursuite judiciaire ou d’emprisonnement.

Le cas sénégalais peut l’illustrer. Aujourd’hui l’image de la Fifa est écorchée par cette mauvaise interprétation. C’est pourquoi elle entend frapper fort pour rétablir son image.

De sources sûres on apprend que la Fifa est à la recherche de preuve contre l’actuel président de la Femafoot.

Sa démission peut lui éviter d’éventuelles sanctions. Surtout elle permettra de rétablir l’image de Malifoot à la Fifa.

Sinon le président Niambélé n’a plus bonne presse à cause de l’affaire des droits de télévision de la Can 2004.

24 juin 2005