Ils sont une quinzaine de participants venus des sept (07) pays membres de l’ESMT, à prendre part à cet atelier régional de formation sur la gestion du spectre radioélectrique.
Face à l’intensification de l’usage des fréquences, qui constituent des ressources rares, les gestionnaires de ce domaine, ont jugé nécessaire de prendre les devants pour appréhender leurs responsabilités et leurs obligations et contribuer ainsi à leur exploitation efficace et efficiente, d’où l’organisation du présent atelier.
Ceci est d’autant plus important que les signaux radioélectriques ne reconnaissant pas les limitations imposées par les frontières, l’absence d’une gestion adéquate entraîne des brouillages et des perturbations préjudiciables à la qualité des communications.
Durant cinq jours, il sera procédé aux présentations d’experts en télécommunications, des discussions sur des cas réels auxquels ont pu ou pourraient faire face les participants, des analyses de cas des ateliers de travail adaptés aux réalités d’entreprise des participants.
Dans son mot de bienvenue, le représentant de l’ESMT, M Nicola Thon, a d’abord remercié tous les participants. Ensuite il dira que l’ESMT est une institution inter Etatique qui regroupe 7 pays membres avant d’ajouter qu’elle forme des ingénieurs en télécommunication.
Il a enfin souhaité que soit établi à la fin de cet atelier un programme africain dans le domaine de la capacité des gestionnaires de fréquences.
Le matériel de formation est fourni aux participants pour qu’ils puissent plus tard s’y référer, et leur permettre ainsi d’assurer un suivi de leur plan d’action, a-t-il conclu.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, a indiqué que la possibilité pour un pays d’exploiter de façon rationnelle des ressources aussi vitales que les fréquences dépend essentiellement de trois facteurs fondamentaux : la qualité des ressources humaines gestionnaires, celles des moyens matériels disponibles et l’effectivité de la coordination sur le plan international.
“L’atelier qui vient de démarrer, contribuera, j’en suis convaincu, au nécessaire renforcement de vos capacités techniques et organisationnelles. Les débats et les échanges qui résulteront des cas pratiques que vous examinerez, vous permettront, assurément de mieux appréhender la complexité de vos missions” a-t-il martelé avant d’ajouter que le Mali, pour faire face aux enjeux, a engagé des actions concrètes pour doter le comité de Régulation des Télécommunications d’équipements modernes afin de mener à bien sa mission de gestion des fréquences.
Moussa TOURE
14 mars 2006.
