Pr Flabou Bougoudogo directeur général de l’INRSP, et participants en provenance du Bénin, Cameroun, Ghana, de la Guinée, du Niger, du Sénégal, et de la Sierra Léone et de l’Europe, étaient présents à la cérémonie.
Les plantes traditionnelles sont utilisées depuis des lustres par la médecine traditionnelle, et aujourd’hui, le besoin d’une meilleure exploitation de ces ressources s’impose dans les pays en développement, comme le continent africain.
Ainsi, définir le meilleur canevas de formation de médecins, tradipraticiens, et herboristes africains sur l’identification et les techniques de récole de plantes médicinales et aromatiques, représente le principal objectif que se fixe la rencontre de Bamako.
La médecine traditionnelle est un élément de notre patrimoine culturel, a affirmé Mr Bougoudogo.
Nécessité et devoir de conserver la biodiversité pour préserver cette source de plantes médicinales et aromatiques, ont été souhaités par Mr Bougoudogo.
Pour la ministre de la santé, nombreuses plantes sont utilisées pour l’extraction de leurs constituants actifs ou de substances qui peuvent être utilisées comme précurseurs d’hémi-synthèse de médicaments.
Importants revenus pour les pays en voie de développement disposant d’une diversité biologique considérable, peuvent être générés par la commercialisation de ces ressources que représentent les plantes traditionnelles, selon la ministre de la santé.
L’appel « Consommons naturels » a été lancé par Mme Maïga.
Communications et débats sur les thèmes tels, que les plantes médicinales et aromatiques, séances de travaux pratiques, sont au programme de cet atelier.
27 juillet 2005