Jeudi, au Mémorial Modibo Keita, un atelier d’information et de sensibilisation des populations du district sur les méfaits de la pollution des eaux, organisé par l’Ong Global Water Partnership (GWP) et son partenaire stratégique, WaterAid-Mali a eu lieu sous la présidence du gouverneur du district, Ibrahima Féfé Koné.
Etaient présents, Issa Guindo maire de la Commune IV, son homologue de la Commune VI, Souleymane Dagnon, notables des différents quartiers de la capitale, et représentants des associations et Ong évoluant dans le domaine.
Promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), restait le principal objectif recherché par cet atelier.
Cet atelier consacrait en fait le lancement officiel des activités de l’Ong GWP.
La pollution est un phénomène réel dans la capitale, qui se manifeste par une détérioration des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques de l’eau.
Agriculture, activités artisanales comme la teinture, les industries, les mines sont tous des facteurs de pollution à des degrés différents.
Cette dégradation peut compromettre l’usage domestique, agricole, industriel, récréatif,… de l’eau.
Chaque jour, le service de l’eau potable à Bamako a une production de 74.874 m3.
Durant les travaux, les participants ont planché sur l’ensemble des difficultés liées à la gestion des ressources en eau, les méfaits de la pollution sur l’homme et les textes législatifs et réglementaires régissant ce domaine, les différents réseaux de drainage des eaux, des systèmes d’égout et de traitement des eaux usées à travers la ville de Bamako et environnant…
Pour Moussa Touré, président de GWP, la situation est dramatique. Elle nécessite des mesures conséquentes pour ne pas compromettre le développement de notre pays. Et cela, a-t-il fait remarquer, ne saurait être possible sans les efforts conjugués de l’ensemble des acteurs (décideurs publics, opérateurs privés, associations d’usagers, populations locales.
A la suite de cet atelier, Salek Ould Dah de l’Ong WaterAid-Mali estime, que les participants dont il fait partie, ont mesuré le rôle de chacun de nous dans la gestion des eaux usées et pris conscience des conséquences de la pollution des ressources en eau dans notre pays en général, et à Bamako en particulier.
A la fin de l’atelier, quelques recommandations ont été émises par les participants : Mettre l’accent sur la sensibilisation, intensifier les campagnes vers les autorités et partenaires au développement pour la mobilisation de ressources, instaurer un système de contrôle interne et externe, vulgariser des textes relatifs à la protection de l’environnement, réaliser des mini égouts dans les quartiers dépourvus constituent des axes d’action qui déboucheront sur une meilleure maîtrise du fléau de pollution dans notre capitale.
02 octobre 2006.