Représentants de partis politiques, de la société civile, de l’administration, partenaires techniques et financiers, étaient présents à la cérémonie.
Le document sur lequel les participants ont planché a trait au consensus dégagé lors des rencontres du cadre de concertation permanente.
Nécessité d’installer une structure pérenne en charge des élections, avait été soulignée lors de ces rencontres mais comme les partis politiques n’avaient pas adhéré à toutes les conclusions du cadre de concertation permanente, une clarification s’imposait alors.
Difficultés enregistrées durant les différentes élections passées sont dues en partie de la démultiplication des structures d’organisation et cette dernière devait compenser les faibles capacités de la direction nationale de l’intérieur et aider à surmonter la crise de confiance entre l’administration et la classe politique.
Cette option, à l’usage, ne s’est pas révélée un remède au regard des coûts, de l’absence de cohérence et de responsabilités clairement définies et des difficultés de coordination.
Aujourd’hui, la création d’une structure permanente s’avère nécessaire,
Durant les travaux, les participants ont tenté de définir avec soin une nouvelle structure d’administration électorale qui sera pérenne et prendra en compte aspects juridiques, financiers ainsi que la gestion humaine des élections.
Analyse pointue du paysage institutionnel afin de prendre en compte les aspects juridique, financier et humain de conduite des élections, représente l’objectif visé par cet atelier.
Bréhima Fomba, conseiller technique au ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales a présenté le Cadre institutionnel de l’organisation des élections.
Francine Barry a quant à elle, développé les modèles d’administration électorale fondés sur les critères d’indépendance, de crédibilité et de transparence du processus électoral.
Mise en œuvre d’une administration électorale autonome dans le contexte juridique du Mali a été exposé par Abdramane Niang.
15 juillet 2005