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Consacré au processus législatif et à l’organisation du travail des commissions, ce séminaire est le 2è du genre organisé dans notre pays après celui de 1996 par l’Assemblée Nationale de la République Française en collaboration avec le Ministère Français des Affaires étrangères et l’Assemblée Nationale du Mali.

L’Honorable Me Mountaga Tall dira que cette formation s’inscrit dans le prolongement des rencontres alternativement en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale depuis 9 ans, et suite à celui qui s’est tenu en novembre 2004 à Brazzavile.

Le renforcement des capacités des députés et du personnel de l’administration parlementaire est une préoccupation constante de notre parlement, dira-t-il.

Il a rappelé les principaux thèmes retenus qui sont entre autres l’autonomie des parlements, les principales étapes de la procédure législative, le protocole au parlement. Les participants sont venus de la Guinée Conakry, du Sénégal, du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et de la Mauritanie. Durant cinq jours, ils débattront sur les thèmes proposés.

C’est ainsi qu’hier nous avons rencontré un participant burkinabé en la personne de M. M’Pè Alfred Traoré Directeur de l’administration parlementaire à l’Assemblée du Burkina Faso.

Il dira : <<Au cours des débats nous avons compris que les personnels venaient de diverses sources. Il y a les fonctionnaires détachés ou mis à disposition, les personnels contractuels recrutés directement ou cooptés et au Mali il y a une spécificité à savoir les conventionnaires.

S’agissant de la gestion, les débats ont tourné autour de la prise en charge de cet ensemble de personnels. Il a été dit que ce personnel émarge directement au budget national, alors qu’au niveau d’autres parlements, ce personnel émarge au budget de l’Assemblée Nationale.

Une autre problématique est la provenance du budget national et l’autonomie des parlementaires dans la mise en place du Budget de l’Assemblée Nationale. Au niveau de certains parlements, c’est elle qui propose directement le budget qui est inséré au budget national sans débat.

Mais il se trouve qu’au niveau d’autres parlements, le ministre des Finances a un droit de regard sur ce budget, c’est-à-dire qu’il peut l’amender. Nos attentes ? C’est l’amélioration des anciennes connaissances, avoir des acquis sur d’autres parlements>>.

Salifou BANGALI

06 juillet 2005