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Le président de l’Assemblée nationale, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, est en déplacement au Gabon pour présenter ses condoléances suite au décès du président du Sénat gabonais.

En attendant l’adoption d’un ordre du jour pour la prochaine plénière, l’heure semble être au pilotage à vue. Depuis quelques semaines, l’Assemblée nationale du Mali a épousé le rythme de la dernière session ordinaire de l’année parlementaire.

Cette session précède celle ordinaire d’Octobre qui consacre le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale. Il reste entendu que la possibilité d’une session extraordinaire existe pouvant retenir les députés pendant une partie des vacances.

Comme on n’en est pas encore là, les élus du peuple se gardant à l’esprit que la présente pourrait bien être la dernière avant celle d’Octobre, tentent d’impressionner les membres du gouvernement.

On peut croire qu’à leurs yeux, cette session d’Avril s’adapte mieux à la pression sur les ministres en les interpellant sur des questions qui intéressent la Nation. Alors que la présente session n’a encore enregistré aucune séance plénière, l’Assemblée nationale bourdonne déjà.

On parle de questions orales destinées à beaucoup de ministres. Notamment du député élu à Nioro Cheickna Bathily au ministre de la Communication et des nouvelles technologies de l’Information Gaoussou Drabo ; de l’honorable Mamadou Hawa Diaby Gassama, député élu à Yélimané au Ministre de la Justice, garde des sceaux, Mme Fanta Sylla.

A la phase actuelle, tout cela reste à être confirmé par la décision de la conférence des présidents qui s’est réunie hier sous la présidence du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Mountaga Tall.

L’ordre du jour de la prochaine plénière qui dépend de l’issue de cette réunion n’était pas encore disponible au moment où nous mettions sous presse.

Pour l’instant la fièvre monte et les rumeurs se conjuguent avec spéculation et élucubration.

Il y a une semaine une plénière spéciale avait été programmée portant sur le Parlement de la Cedeao. Mais, cette séance a été reportée sine die sans qu’on en sache les raisons profondes.

Depuis, l’Assemblée observe un silence de mort, laissant libre cours aux rumeurs sur son éventuel ordre du jour prochain.

B. Daou

26 avril 2006.