La deuxième Assemblée Générale du Conseil National
des Opérateurs miniers du Mali ( CNOM), a rassemblé,
outre les membres et sympatisants du CNOM, les
orpailleurs, les exploitants des matériaux de
construction, les sociétés de sous-traitances, les
exploitants de petites mines, les sociétés de
recherche et d’exploitation, etc.
L’ordre du jour
était le suivant: Activités du Bureau Exécutif
National du (CNOM) depuis la dernière Assemblée
Générale du 04 decembre 2004 ; Préparation du dialogue
minier ; Informations sur l’état de la question de la
future Chambre des Mines du Mali ; Préparatifs et
discussions sur la révision de la convention
collective des sociétés d’exploitation, entreprises et
sociétés minières, géologiques et hydrogéologiques, et
divers. La cérémonie était présidée par Oumar Diallo
Birus, Président du CNOM entouré des autres membres du
BEN.
Dans son discours d’ouverture, le président du CNOM
Oumar Diallo Birus n’a pas manqué de rappeler quelques
engagements pris lors de la première Assemblée
Générale de décembre 2004.
Il s’agit de missions
essentielles que le CNOM s’était assigné et qui
concernent, l’organisation du secteur minier au Mali,
l’identification et la prise en charge des problèmes
rencontrés dans toutes les phases des opérations,
qu’il s’agisse des problèmes administratifs,
juridiques, financiers, techniques et/ou
opérationnels.
Le président du CNOM appelait ainsi
donc tous les acteurs du secteur minier à faire preuve
d’esprit d’union et d’implication personnelle
véritable et sincère.
“Au-délà du simple slogan il
faut oeuvrer sincérement et ouvertement au
rapprochement de tous car, ce n’est que dans une
véritable union que nous réussirons des grandes
choses. Notre association se fera le devoir de réussir
ce rapprochement par l’Union de tous les coeurs dans
la sincérité, car la sincérité conduit vers le bien et
le bien conduit vers le bonheur” avait-il dit à cette
époque.
Six mois et treize jours après ce discours, la
conviction du CNOM demeure la même puisque hier
encore, dans son discours d’ouverture, le président
Oumar Diallo Birus a exprimé le souhait suivant : “Je
voudrai également demander à chacun et à tous
ensemble, de faire preuve d’esprit pionnier, de
développer une disponibilité permanente au service de
l’oeuvre commune, car pour construire un secteur
minier fort et respecté il faut faire preuve de
principes solides, de convictions profondes, de
discipline personnelle et de volonté. C’est en
restaurant dans sa vie ces valeurs morales qu’on se
prépare à être capable de prendre des décisions
éclairées et de les faire aboutir”.
Comme bilan à mi-parcours, le président du CNOM a
fait savoir que son association a tenu à ce jour 29
réunions statutaires ordinaires et 6 extraordinaires.
Le CNOM a initié plusieurs rencontres avec des
autorités compétentes du pays.
Il a également
rencontré des partenaires étrangers (une délégation
Américaine USTDA, une délégation d’hommes d’Affaires
d’Afrique du Sud, l’Ambassadeur d’Afrique du Sud et
ses collaborateurs, un groupe d’investisseurs
espagnols (HUNGARO COOP)).
Par ailleurs, le CNOM a
oeuvré pour la mise en place de ses structures
décentralisées dans le cercle de Kangaba. Il a
participé à plusieurs fora, ateliers et séminaires.
Au titre des objectifs atteints, le président du CNOM
fait noter l’aménagement plus équipement du siège de
l’association, la représentation du CNOM au Conseil
d’Orientation du PDRM, la rencontre avec certaines
sociétés et opérateurs tels Orezone, Randgold, Nevsun,
Somika, le recrutement temporaire d’un géologue pour
l’analyse des dossiers non seulement du CNOM, mais
aussi de beaucoup d’autres opérateurs quel que soit
leur bord et leur orientation dans la recherche de
partenaires financiers et techniques etc.
En ce qui concerne la future Chambre des Mines du
Mali, le président du CNOM a déclaré que l’implication
de son association a été positive et s’est surtout
traduite par un courrier qu’elle a adresssé au
ministre des Mines de l’Energie et de l’Eau Hamed
Diane Séméga dans lequel elle a attiré l’attention sur
les insuffisances des textes existants, qui, selon
elle, si des mesures spéciales et urgentes n’étaient
pas prises,“conduiraient inéluctablement à la mise en
place d’une chambre des Mines non crédible”.
Ce compte rendu du point d’exécution des tâches
menées par le CNOM, déclare Oumar Diallo,va en
conformité avec le “parler vrai” dont le Conseil
National des Opérateurs Miniers du Mali s’est fait
credo.
Il s’agissait également pour les participants à cette
Assemblée, d’échanger sur les multiples difficultés
que vivent les grandes sociétés multinationales
implantées au Mali en vue de créer un climat serein
pour tous les opérateurs étrangers qui sont, selon le
Président du CNOM, de grands pourvoyeurs de revenus et
d’emplois.
Aimé RODRIGUE
18 juillet 2005