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La Commune IV a été créée en 1978 suivant l’Ordonnance n° 78-34/CMLN du 18/08/1978 modifiée par la loi 82-29 AN/RM du 02/02/1982.

Elle est limitée à l’Est par la commune III, au Nord et à l’Ouest par le cercle de Kati, au Sud par le fleuve Niger.

Avec une superficie de 3768 hectares répartie entre 8 quartiers, la population est de 197.559 habitants. La commune est dirigée par un Conseil municipal composé de 41 membres placés sous l’égide d’un maire, en occurrence, M. Issa Guindo.

La commune IV, de sa création à nos jours, se trouve confrontée à des difficultés. L’une des plus aïgues est l’assainissement.

Pour inverser cette tendance, des équipes d’assainissement sont à pied d’oeuvre et luttent constamment contre toutes les formes d’insalubrité.

Dans son discours, M. Issa Guindo, maire de la commune IV a indiqué que les activités menées par le conseil municipal, aussitôt après sa mise en place, ont été des opérations d’assainissement de grande envergure.

Dans ce cadre, dira-t-il, une première opération a consisté à l’enlèvement de 9213 m3 d’ordures dans les dépôts suivants : dépôt «Binko» contigu à l’Hôpital «Mère – Enfant», le dépôt «Ladamou», le dépôt de Sébénikoro et celui de «Flabougou» à Djicoroni-Para.

La seconde grande opération a permis le dégagement de
6484 M3 d’ordures et la suppression du dépot situé à l’ACI 2000.

Plusieurs autres actions ponctuelles de moindre envergure ont été menées à travers différents quartiers a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs déploré le centre de traitement des déchets solides et liquides de Samanko II, qui n’a pas atteint ses objectifs pour défaut de conception.

Il a enfin sollicité l’assistance de l’ensemble des autorités et de tous les acteurs pour mener à bien la lutte contre l’insalubrité.

Le Gouverneur du District par intérim, a, pour sa part, indiqué que notre capitale, autrefois réputée pour sa splendeur offre aujourd’hui à l’étranger qui y débarque, une image peu reluisante avant d’ajouter que nous disposons de la technologie et du savoir-faire pour relever ce qui ne devrait plus être considéré comme un défi pour le monde moderne.

«La résolution du phénomène d’insalubrité réduirait de moitié le prix de nos ordonnances médicales et prolongerait autant notre espérance de vie», a-t-il souligné.

Pour relever le défi, les couches suivantes sont interpellées :
– les chefs de famille doivent veiller à la proprété de leur environnement familial;
– les GIE d’assainissement doivent veiller au transport des ordures ménagères vers les dépôts de transit,
– les maires doivent veiller à l’acheminement des déchets des dépôts de transit vers les décharges finales.

Pour sa part, Ibrahima Féfé Koné a indiqué : «Je veillerai à l’application correcte et sans complaisance des textes réglementant le domaine.

Ainsi, après cette tournée d’information et de sensibilisation, je me propose d’envoyer des missions de contrôle dans l’ensemble des communes du District pour identifier et interpeller les auteurs de pollution et de nuisance car je sais que cela est le voeu du plus grand nombre de Bamakois».

Moussa Touré

31 août 2005.