Partager

Boubacar Belco Diallo, le représentant de la
fédération des artistes du Mali a affirmé que ces
kiosques consacrent les multiples efforts fournis par
le département et les artistes dans la lutte contre la
piraterie.

Il a émis le voeu qu’avec ces kiosques, la
piraterie ne sera qu’un mauvais souvenir.

Malick Konaté, le représentant des producteurs, s’est
réjoui de cette initiative qui permettra désormais aux
clients de savoir là où s’adresser pour trouver les
vraies cassettes.

Le représentant du ministre, Mme Bah
a affirmé que face à la complexité et à l’étendue de
ce fléau, le combat n’est certes pas aisé.

Il exige
une conjugaison sans réserve des efforts de l’ensemble
des acteurs de la vie socio-culturelle, politique et
économique d’une part, ainsi qu’une réflexion et des
actions sans cesse évolutives mais complémentaires.

La piraterie porte un préjudice incommensurable aux
intérêts patrimoniaux des auteurs, des industries
culturelles et à l’économie de notre pays .

Si le
piratage des oeuvres musicales est plus visible et
donc plus dénoncé dans notre pays, il importe de ne
pas perdre de vue que la piraterie n’épargne aucun
domaine de la création culturelle.

Ainsi, conscient de l’ampleur d’un tel phénomène le
Ministère de la Culture, à travers le Bureau Malien du
Droit d’Auteur et en partenariat avec l’Agence pour le
Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ), a initié
l’installation de 100 kiosques pour la vente des
cassettes légales.

Cette action facilitera, le
rapprochement des cassettes légales des consommateurs,
a-t-elle ajouté.

En contribuant à la recherche de solutions à
l’épineuse question de la piraterie par
l’assainissement du circuit de distribution des
cassettes, le département de la Culture veut également
contribuer à la réduction de la pauvreté par la
création d’emplois pour les jeunes.

La cérémonie d’hier porte sur l’installation de cinq
kiosques. Pour cette opération le Bureau Malien du
Droit d’Auteur, en concertation avec ses partenaires,
a retenu les points suivants :
– le Palais des Congrès,
– le Relax, sur la route de Koulikoro,
– Azar Libre Service, à Badalabougou,
– la Pâtisserie Amandine, à Badalabougou,
– le Centre Culturel Français.

Après le District de Bamako, le Département de la
Culture entend poursuivre cette expérience dans
d’autres localités du pays.

Mamadi TOUNKARA

22 juin 2005