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Dès son investiture à la magistrature suprême du pays, le 8 juin 2002, le président Amadou Toumani Touré a clairement indiqué qu’il allait tout mettre en œuvre pour l’amélioration constante des conditions de vie et de travail qui déterminent l’opérationnalité des troupes. Alliant l’acte à la parole, des instructions ont été données. Et elles ont permis des réalisations éloquentes à travers le pays pour le compte de l’armée. Les travaux réalisés dans les casernes de Bamako et de Kati ont concerné le génie militaire, l’armée de l’air, le camp de Kati, la garde nationale et le 33e RCP à Djikoroni-Para. Dans ces casernes, les travaux de rénovation ont concerné : 66 bureaux, 28 magasins d’armement et de vivres, 3758 mètres de clôture et 35 infrastructures domestiques (foyer, dortoir, hangar, maternité, pharmacie, infirmeries, jardins d’enfants, cuisines et centres d’accueil).
Les nouvelles constructions ont porté sur 12 infrastructures et 369 mètres de clôtures. Au titre de l’assainissement les casernes de Bamako et Kati ont enregistré la construction de 497 toilettes individuelles et collectives et l’installation de 82 bornes fontaines. Dans les mêmes casernes, des réseaux électriques d’une longueur totale de 47 740 mètres et 31 110 mètres de canalisation d’eau ont été installés. Cela a permis l’installation de 265 foyers lumineux et 789 branchements. Tout cela a été réalisé après la réhabilitation de 3 châteaux d’eau.
Mieux, depuis quelques mois, l’armée a entamé la construction du tribunal militaire et de deux immeubles à usage d’habitation à la gendarmerie du camp II. En dehors de Bamako, Gao a enregistré la clôture du camp et la réalisation des travaux en vue du transfert d’une partie de l’ECRA (Etablissement central de réparation de l’armée). Dans le cercle de Niono, une partie du camp a été totalement reprise.

En plus des conditions des hommes en tenus, la 5e région militaire pense aux civils

Mais de toutes les réalisations enregistrées dans l’armée malienne, le bilan de la 5e région militaire à Tombouctou est des plus éloquent. Placée depuis 2003, sous le commandement du lieutenant-colonel Younoussa Baradzi Maïga, cette région militaire, en plus de l’amélioration des conditions de vie et de travail des éléments des forces de défense, s’est investie dans l’amélioration des conditions de vie des populations de plusieurs localités de la région de Tombouctou. D’abord, au niveau du camp militaire de Tombouctou, l’armée a réhabilité le réseau d’eau et d’électricité et réalisé 2,5 Km de clôture au tour du camp. En plus de la construction d’un magasin d’armement et un autre pour les munitions, l’Etat a doté la 5e région militaire d’un nouveau poste de commandement et équipé la soute d’essence du camp d’une pompe. Dans un effort exceptionnel, la 5e région militaire a procédé à la réhabilitation du logement de son commandant et du foyer qui a été doté d’une nouvelle clôture.

Par ailleurs, sous la houlette des ses premiers responsables, le camp de Tombouctou a été doté de nouvelles douches pour célibataires, d’une place d’armes et d’un poste de police. Désormais, dans le camp de Tombouctou, les logements hommes ont été connectés sur le réseau électrique. Par ailleurs, dans le cadre de la coopération militaire entre notre pays et les Etats-Unis d’Amérique, le lieutenant colonel Younoussa Baradzi Maïga, commandant de la 5e région militaire, par son dynamisme et son sans élevé de la responsabilité, a su convaincre le partenaire américain du bienfait d’accompagner l’action militaire par des actions humanitaires. Convaincue des besoins des populations de certaines zones, la coopération militaire entre la 5e région militaire et les américains a permis d’initier plusieurs actions humanitaires. Six localités de la région de Tombouctou ont été dotées d’un forage connecté à un château d’eau alimenté par une pompe solaire. Ce sont : Lerneb (Tilemsi), Arouane, Bouj Beha, Ber, Imalach et Likrakar.
D’autres localités dans la même région ont été dotées de centres de santé communautaires : Bellà Farandi et Eret Tedjerett. Tandis que Likrakar recevait une école, Lerneb et Ber se voyaient équiper en radio rurale. Ces actions de soutien aux populations de la 5e région militaire, ne doivent pas faire oublier les interventions de la coopération militaire américaine dans le camp de Tombouctou. Depuis quelques mois, grâce à ces actions le camp de Tombouctou affiche fière allure.

Désormais, avec la réhabilitation de la salle d’instruction et de son équipement en chaises et la construction d’une nouvelle salle d’opération, l’armée à Tombouctou ne souffre plus d’un manque d’espace pour développer ses stratégies et autres tactiques de défense. Aussi, dans le souci de mettre le camp à l’abri des coupures intempestives d’eau, le nouveau forage équipé de pompe solaire et d’un château d’eau met les hommes du lieutenant-colonel Yanoussa Baradzy Maïga et leurs familles à l’abri des difficultés d’eau à la lisière du Sahara. Si les américains ont aidé la 5e région militaire à construire un hangar pour le garage et couvrir la soute à essence, l’achat d’une ambulance (Land cruser 4 X 4) et de quelques pièces de rechange, reste de loin celui qui a plu au commandant de la zone. Comme on le constate, la coopération militaire américaine, d’un montant de plus de 500 millions de F Cfa, a permis de faire des réalisations aussi bien pour les militaires que pour les civils, dans la 5e région militaire.

Assane Koné

17 janv 07