Le Comité directeur du Parena a, dans son communiqué daté du 22 janvier 2007, “lancé un appel aux pouvoirs publics afin qu’ils préservent les forces armées et de sécurité des activités politiques“.
En outre, le Parena demande aux officiers et hommes de rang qui sont tentés de faire de la politique de se ressaisir. Le parti du bélier condamne, par ailleurs, l’ingérence du Mouvement citoyen dans les casernes. “Le Parena invite le Mouvement citoyen à s’abstenir d’investir les camps militaires et d’exercer des pressions sur les militaires et leurs familles“, mentionne le Comité directeur.
C’est là un rappel à l’ordre de cette association apolitique qui soutient les actions du Président Amadou Toumani Touré.
Pour mettre fin à de telles pratiques qui sont aux antipodes des règles démocratiques et républicaines, “le Parena en appelle au Président de la République, garant de la Constitution et chef suprême des armées, pour prendre les mesures nécessaires afin de ne pas entraîner l’armée nationale dans le débat politique partisan en cette veille d’élections générales“.
A propos de la crise du Nord, le Parena indique que l’année qui s’est achevée aura été une année d’épreuves pour les forces armées et de sécurité qui ont été confrontées à la rébellion du 23 mai 2006 à Kidal et Ménaka suscitant de nouvelles interrogations sur l’intégration et l’unité nationales.
Tout en ayant apporté un soutien énergique et sans équivoque à l’accord signé à Alger le 4 juillet 2006, le Parena souhaite, dans le cadre d’une résolution de son dernier congrès extraordinaire, que les éléments des forces armées et de sécurité en mission au Nord bénéficient de tout le soutien logistique, matériel, moral et politique pour mener à bien leur mission de sécurisation de toutes les populations du Nord-Mali.
Birama Fall
24 janv 07