La rencontre qui a démarré hier à l’Hôtel Salam était présidée par Ibrahim Famakan Coulibaly président de l’UJAO et Coffi Remy Noumoum expert de l’ACBF chargé de ce projet. Prennent part à cet échange, les présidents et secrétaires généraux des associations de presse venus de la RCI, de la Mauritanie, de la Guinée Bissau, de la Gambie, de la Sierra Leone, du Nigeria, du Mali, du Sénégal, du Bénin, du Niger.
L’objectif de la rencontre était de discuter autour de ce fonds. C’est la première fois que l’UJAO obtient un financement d’un tel montant. Ce qui dénote du dynamisme et de la compétence de ceux qui dirigent cette association présidée depuis quelques années par notre compatriote Ibrahim Famakan Coulibaly. Rappelons que l’ACBF est dirigé par Zoumana Sacko, ancien Premier ministre malien.
Ainsi hier, les participants ont élaboré un programme et ont établi un plan d’action. Dans son intervention, le président de l’UJAO a parlé des problèmes qui minent le milieu médiatique africain. Les dérives, le non respect de l’éthique et du code de déontologie sont autant de maux qui font partie du quotidien médiatique africain. Ce qu’entend corriger l’UJAO en organisant des formations à court et à long terme pour les journalistes.
Des journalistes seront envoyés dans des facultés pour être formés et à leur tour viendront former des nationaux. La formation s’étend aux journalistes de la presse écrite, parlée et audiovisuelle. Ces formations, à en croire Ibrahim Famakan Coulibaly, permettront d’éviter les dérives et de corriger les insuffisances.
La journée d’aujourd’hui sera consacrée à l’étude détaillée du programme et la signature officielle de remise de don est prévue demain.
Mamadi TOUNKARA
28 février 2006.