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Les services du procureur général sud-africain ont annoncé mercredi qu’ils allaient faire appel de l’invalidation des poursuites contre le favori à l’élection présidentielle de 2009, Jacob Zuma, dans une affaire de corruption. Le juge avait accepté la requête en non lieu de la défense de Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), au motif que les services du procureur n’avaient pas suivi la procédure en l’inculpant sans entendre ses arguments. Cette décision lui laisse la voie libre pour décrocher la présidence de l’Afrique du Sud lors des élections générales de l’an prochain. « L’interprétation par le tribunal de la Constitution et du règlement de l’Autorité du procureur national (NPA), au sujet de l’obligation de consulter avant d’inculper, est incorrecte« , assure M. Tlali. Une fois leur appel « finalisé », les services du procureur se prononceront sur une éventuelle nouvelle inculpation de Jacob Zuma, soupçonné d’avoir accepté, alors qu’il était vice-président du pays (1999-2005), des pots-de-vin d’une filiale du groupe français d’armement Thales.