Dans son intervention à la télévision nationale le ministre de l’économie et des finances Abou Bakar Traoré s’est montré très satisfait.
A l’en croire le Mali bénéficie d’une économie de 1042 milliards de francs dont 42 milliards pour la seule année 2005.
Cette annulation porte sur la dette multilatérale que les pays bénéficiaires doivent a certaines institutions financières : le Fonds monétaire international (FMI), la Banque Mondiale (BM) et la Banque africaine de Développement (BAD). Elle ne porte pas sur la totalité de la dette de ces pays.
Les 18 pays retenus sont ceux qui ont déjà atteint les objectifs de bonne gouvernance fixés par l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) lancée en 1996 par la Banque Mondiale et le FMI.
Ces pays sont : Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Éthiopie, Ghana, Guyane, Honduras, Madagascar, Mali, Mauritanie, Mozambique, Nicaragua, Niger, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Ouganda et Zambie.
Les pays du G8 s’engagent à payer aux institutions concerné le montant de la dette annulée soit l’équivalent de 40 milliards de dollars.
Quel peut être l’intérêt d’une telle annulation pour notre pays ? Pour le ministre de l’économie et des finances cet allégement «nous permet de financer nos projets de développement, renforcer les services de santé, l’éducation et les infrastructures».
En effet l’argent qui est consacré d’habitude au service de la dette va désormais servir a améliorer la vie des populations.
Mais l’autre volet que les pays du G8 se sont bien garder d’aborder concerne l’accroissement de l’aide publique au développement. Il est aussi important que l’annulation totale de la dette des pauvres.
F. Traoré.
13 juin 2005