C’était au cours de la 3e édition de la “Nuit des Tamani” ou Trophées de la musique au Mali, tenue le 30 décembre dernier au Palais de la Culture Amadou Ampâté Bah.
Ces deux trophées enlevés par “Amadou et Mariam” font suite au boulevard royal qui s’était ouvert à ces deux tourtereaux unis pour la vie et pour la musique tout au long des Tamani.
En effet, avant la grande nuit de la consécration, une conférence de presse dite spéciale a été organisée à l’Espace-Village des Tamani au Palais de la Culture, suivie d’une grande Soirée Spéciale “Amadou et Mariam”.
C’est donc à ce juste titre que nous disons que “Amadou et Mariam” viennent d’avoir enfin la reconnaissance de la Patrie et de l’ensemble du peuple malien.
Il ne serait jamais illusoire de penser ainsi à réfléchir de très près à ces propos du ministre de la Culture Cheick Oumar Sissoko : “Pendant une semaine, le Mali à travers sa capitale Bamako a attiré une fois de plus les regards du monde entier grâce au Festival international TAMANI qui se veut à la fois réflexif et festif pour ainsi répondre aux besoins des artistes, des professionnels des arts, et surtout des consommateurs culturels maliens ou vivant au Mali”.
Ces propos sont la preuve que Tamani est un évènement national d’abord, puis international contribuant pour le ministre de la Culture “au maintien du Mali culturel à la tête des nations les plus enviées pour la richesse, la diversité et le dynamisme de leurs cultures”. Un trophée remporté dans un évènement du genre est bel et bien une reconnaissance nationale.
“Amadou et Mariam” ont ceci de particulier qu’ils ont le pouvoir d’adoucir le coeur de l’homme le plus aigri du Monde. La force de leur chanson et de leur musique, leur complicité parfaite, l’atmosphère joviale qu’ils créent au contact des autres et la générosité qui les anime sont autant de qualités qui contribuent à rehausser leur aura et leur notoriété.
“Amadou et Mariam” sont parvenus à infléchir l’image négative sinon la perception négative que les Blancs se faisaient de l’Afrique et de l’homme noir, a indiqué le PDG du Groupe Seydoni, M. Seydou Richard Traoré, un fin connaisseur de l’évolution de la carrière de “Amadou et Mariam” en Europe puisque installé depuis des années dans le vieux continent.
Parents de trois enfants, une fille et deux garçons dont l’un est déjà versé dans la musique au sein du Groupe de Rap les “Smoud”, “Amadou et Mariam” continuent leur ascension fulgurante, redorant de plus en plus l’image du Mali à travers le monde.
Tout le Mali leur est reconnaissant. Enfin, disons tout simplement à la suite de Pape Sène, un mordu de la culture au ministère de la Culture, que la force de “Amadou et Mariam” est leur humilité. Humbles ils le sont vraiment.
Adama S. DIALLO
06 janvier 2006.