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Pour Aly Diakité, le maintien à la tête de l’encadrement technique de l’équipe du Mali passe par un bon parcours en Guinée équatoriale à la phase finale de la Can.

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Quatrième du genre pour les Aigles filles, qui évolueront dans le groupe A en compagnie du pays organisateur, du Cameroun et du Congo, le contrat de leur entraîneur avec Malifoot prévoit une obligation de résultat. Et l’objectif fixé est une qualification dans le dernier carré. Entretien.

Les Echos : Que vous inspire le tirage au sort qui fait que le Mali se retrouve aux côtés des sélections comme le Cameroun, la Guinée équatoriale ou le Congo ?

Aly Diakité : C’est un groupe relevé avec un adversaire (le Cameroun) qui nous a réussi lors de la dernière CAN au Nigeria. Les deux autres adversaires sont des néophytes pour nous. Mais, à ce stade de la compétition, il faut oublier les forces et faiblesses de l’adversaire pour se concentrer d’abord sur soi-même. Et je suis persuadé qu’avec cette sélection et malgré la présence de jeunes et donc de leur manque d’expérience, on peut vraiment réussir un bon parcours en Guinée équatoriale.


Les Echos : Quelles sont vos objectifs précis pour cette CAN ?

A. D. : Notre objectif, c’est d’aller le plus loin possible. Dans un premier temps, c’est de passer le premier tour. Ce ne sera pas chose facile du tout. Donc, d’abord focalisons-nous sur le premier tour et passons-le pour une première de notre histoire. En plus nous irons chercher notre quatrième expérience.


Les Echos : Et votre sélection ?

A. D. : La nature d’une sélection est d’abord de choisir et d’assumer ses choix. J’ai un groupe sur lequel je compte énormément.

Les Echos : A votre arrivée à la tête de cette sélection comment avez-vous évalué ses forces et faiblesses ?

A. D. : C’est une équipe qui est assez complète, mais jeune ; une équipe ou il y a la joie de jouer et beaucoup d’enthousiasme. Il est vrai que des joueuses comme la capitaine Diaty Ndiaye, une pionnière et connue pour avoir évolué pendant les trois dernières éditions, seront prises au sérieux et seront beaucoup attendues par nos adversaires.


Les Echos : Avez-vous un favori ?

A. D. : Je dirai le Nigeria, vainqueur des précédentes éditions, ou le Ghana. Ces deux équipes ont vraiment de très bonnes joueuses. Viennent ensuite le Mali, le Cameroun et même l’Afrique du Sud, la Guinée équatoriale ou la Tunisie. Les trois premiers pays sont des habitués des grandes compétitions.


Propos recueillis par


Boubacar Diakité Sarr

09 Octobre 2008