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Revoir la première ébauche du manuel d’autoformation des facilitateurs en alphabétisation et en éducation non formelles en Afrique ; compléter la même ébauche avec des cas d’études représentant l’expérience des pays participants afin de proposer des directives pour sa dissémination, son application et son adaptation aux contextes nationaux.

Tels sont les objectifs de l’atelier sous-régional d’experts sur le développement des matériels didactiques pour la formation des facilitateurs en alphabétisation et éducation non formelle dont les travaux ont démarré hier, lundi 25 juillet dans la salle Wa Kamissoko du Palais des Congrès.

Organisé par le ministère de l’Education Nationale en collaboration avec l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), cet atelier est le suivi de l’atelier régional sur « le renforcement des capacités des facilitateurs en alphabétisation et en éducation non formelles en Afrique » tenu du 27 septembre au 1er octobre 2004 à Dakar.

Le représentant de l’ISESCO, Seydou Cissé a témoigné toute sa reconnaissance aux autorités maliennes d’avoir accepté d’accueillir cette rencontre et d’œuvrer avec l’ISESCO et l’UNESCO pour son succès.

Avant d’exprimer au ministre de l’Education Nationale toute sa gratitude pour l’honneur qu’il a fait en rehaussant par sa présence la cérémonie d’ouverture de cet atelier. Il a également remercié la commission nationale malienne pour l’UNESCO et le bureau de l’UNESCO au Mali pour leur concours appréciable à l’organisation de cette réunion.

Pour lui, le facilitateur en alphabétisation et éducation non formelle dénommé animateur, moniteur, instructeur, alphabétiseur ou encore éducateur, joue un rôle fondamental dans le processus d’alphabétisation. Il assure la formation des apprenants.

C’est pourquoi, ses capacités devront être renforcées afin de lui permettre de jouer efficacement son rôle, en délivrant une alphabétisation de qualité.
« Etre facilitateur en alphabétisation et éducation non formelles requiert une très grande qualification et une certaine polyvalence.

Il nécessite que l’animateur puisse entretenir en permanence un dialogue ouvert avec les auditeurs des centres d’alphabétisation en tenant compte des besoins de développement socio-économique des communautés bénéficiaires » poursuit Seydou Cissé.

Pendant cinq jours les participants passeront en revue le manuel d’autoformation des facilitateurs en alphabétisation et en éducation non formelles en Afrique à travers ses sept modules qui s’articulent autour des axes comme la sensibilisation, la mobilisation sociale au service du développement, l’identification des besoins de formation des apprenants, l’organisation et l’administration de centre d’apprentissage, comment faciliter l’apprentissage des adultes, l’évaluation des acquis des apprenants, l’accompagnement des communautés et les thèmes spécifiques liés au développement et à l’actualité.

Le ministre de l’Education dira que cette rencontre se veut un espace d’échange et de partage entre les experts en matière de renforcement des capacités des facilitateurs en alphabétisation et en éducation non formelles. Il s’inscrit en droite ligne dans le cadre de l’intégration régionale et africaine, une aspiration profonde du Gouvernement du Mali.

Durant cinq jours, les participants vont analyser les modules pour faire des propositions d’amélioration. Le ministre a invité les participants à réaliser l’un des objectifs du Cadre d’Action de Dakar à savoir l’amélioration de 50% des niveaux d’alphabétisation des adultes en 2015.

Alou B HAIDARA

26 juillet 2005