Partager

QUATRE MATCHES DE SUSPENSION

La FIFA vient de mettre à rude épreuve le football malien déjà malade de l’élimination précoce de l’équipe nationale senior suite à des contre-performances.

En effet, lors du match retour Zambie-Mali, gagné par la Zambie 2 buts à 1, les joueurs maliens sous la houlette du capitale Djilla ont protesté contre la décision arbitrale validant le deuxième but zambien.

A en croire les joueurs et le speaker maliens, le but a été marqué par un joueur adverse en position hors-jeu (NDLR : sur les images que nous avions vues à la télévision nationale, le joueur zambien était effectivement dans cette position).

C’est ainsi que le capitaine des Aigles Mahamadou Diarra dit Djilla, Djibril Sidibé et Soumaïla Coulibaly ont demandé des explications à l’arbitre puis ont tenu, selon la FIFA, des propos injurieux envers le juge du match.

C’est à ce titre que la FIFA, après avoir statué sur le cas, a suspendu les trois joueurs pour 4 matches avec 2 millions de francs CFA chacun.

C’est dire que ces joueurs ne participeront pas au reste des 2 matches qui restent (contre le Sénégal à Dakar et contre le Congo Brazzaville).

SEKOU BERTHE, LE PLUS SANCTIONNE

Le défenseur central malien Sékou Berthé a écopé de la plus grosse sanction. Il a tenté, selon la FIFA, de frapper l’arbitre après l’avoir injurié.

De ce fait, il est suspendu pour toutes compétitions confondues en matière de football pour 8 mois avec une amende de 8 millions de FCFA.

Ce qui risque de briser la carrière de Sékou Berthé qui voulait se relancer après avoir passé une année “blanche” en Angleterre.

C’est du moins ce que pensent nombre d’observateurs du football malien.

LA FEMAFOOT VA-T-ELLE FAIRE APPEL ?

Dans ces cas de figure, l’équipe sanctionnée peut faire appel auprès de la FIFA. Mais dans bon nombre de cas, l’instance suprême internationale du football n’hésite pas à augmenter les sanctions.

Par ailleurs, notre compatriote Amadou Diakité qui siège au Comité exécutif de la FIFA, ancien président de la FEMAFOOT aurait pu contribuer à sortir le Mali de cette situation, s’il n’avait été candidat de sources crédibles, d’où une nécessité pour lui d’appuyer son institution.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Salif Kéïta Domingo, nouveau patron de la FEMAFOOT débute son mandat dans un calvaire. Cette situation risque de le troubler sérieusement.

Somme toute, les Aigles du Mali viennent de subir un coup dur après leur élimination inattendue des éliminatoires combinés CAN-Mondial 2006 ayant abouti aux événements tragiques du 27 mars dernier dans la capitale.

Salifou BANGALI

28 juillet 2005