La semaine dernière, au centre Père Michel, un atelier de formation sur les techniques de fabrication d’une machine servant à vanner les grains a eu lieu à l’intention de paysans en provenance de Ségou et Bamako.
Organisée par l’ONG Sasakawa Global 2000, cette session s’inscrit dans le cadre du volet activités post-récolte de l’ONG.
Cette formation se tient à la suite d’une précédente session qui avait regroupé une dizaine de stagiaires sur les techniques de fabrication d’une égreneuse de maïs.
Durant les dix jours de formation, trois prototypes de cette vanneuse ont été fabriqués.
La quasi totalité du matériel est de fabrication locale.
Par un simple changement de tamis, cette vanneuse permet de nettoyer plusieurs types de céréales et autres produits.
La vanneuse comprend un moteur équipé d’un tablier. Elle a un système de ventilation qui pulse l’air en direction d’une grille sur laquelle est envoyée la céréale à partir du tablier, puis le courant d’air débarrasse le grain de toutes les impuretés.
L’avantage de cette vanneuse, c’est qu’elle coûtera environ 600.000 Fcfa contre 1 million ou 1,5 million pour son équivalent importé. Elle va désormais être vulgarisée auprès des paysans.
Moussa Camara, représentant du ministère de l’Agriculture, tout en affirmant que ce nouvel équipement contribuera à la mécanisation de notre agriculture, a souhaité que la vanneuse soit largement diffusée auprès des utilisateurs.
Remerciements à l’endroit de SG2000 dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de production des paysans et de lutter contre la pauvreté en milieu rural, ont été émis par Mr Camara.
Quant à Marcel Galiba, directeur de SG2000/Mali, lui, a souligné l’importance de cette machine qui va permettre aux paysans d’écouler un produit propre et de qualité sur le marché.
Intérêt que son organisation accorde à la formation de petits équipementiers dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture, a été réaffirmé par Marcel Galiba.
Appel a été lancé aux stagiaires par Mr Galiba, à être des relais pour former d’autres personnes, afin de doter notre pays d’équipements agricoles adaptés et moins onéreux.
11 octobre 2006.