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Hier en début d’après midi, cet officier de police a été conduit à la prison centrale, où il rejoint désormais son frère Daouda Yattara, un féticheur qui défraie la chronique depuis quelques semaines, suite à un double assassinats dont il serait l’auteur ou le commanditaire.

Après l’arrestation du féticheur plusieurs de ses parents ou disciples étaient dans le collimateur de la Brigade de recherche du camp I, chargé de cette affaire aux relents de règlement de compte et de fétichisme.

Ainsi, en début de semaine des proches de Sitanè (une dizaine) avaient été appréhendés dans le cadre des enquêtes. Ces personnes ont finalement été inculpées pour «complicité d’assassinat».

Selon des sources proches du dossier, les personnes arrêtées auraient pris part à la séquestration et à l’assassinat d’un jeune disciple du féticheur qui avait commis «l’outrecuidance» de désobéir son maître.

A cette affaire est venue se greffer une autre : l’assassinat d’un féticheur venu de la Guinée et qui avait eu maille à partir avec Daouda Yattara.

Le «Guinéen» sera séquestré, photographié au moment de sa séquestration avant de connaître une fin tragique. Au fil des enquêtes, l’étau se resserrait autour de l’inspecteur de police, Hamed Yattara.

Et son nom revenait sans cesse dans ce sulfureux dossier. Même si pour l’instant, il est difficile de connaître son degré d’implication dans les «affaires» de son jeune frère de féticheur.

Cependant, deux autres porteurs d’uniforme sont déjà écroués à la prison centrale pour complicité.
L’affaire Sitanè est donc loin d’être close.

Elle ne manquera certainement pas de réserver d’autres surprises et bien de révélations.

Oumar Keïta

27 mai 2005