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La Première dame de Côte d’Ivoire et le ministre du Plan, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, ont été entendus jeudi soir par les juges français. Les magistrats enquêtent sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Ce dernier travaillait alors sur des malversations dans la filière cacao. A la suite de ces auditions, l’un des avocats de Simone Gbagbo s’est dit soulagé, ajoutant qu’une page était tournée. Les avocats de Simone Gbagbo ont eu la dent dure, hier, pour les magistrats instructeurs de l’affaire Kieffer. A en croire Maîtres Dadgé, Kiejman et Cornut-Gentille, l’audition de leur cliente permettra désormais de faire litière d’un prétendu lien entre la Première dame de Côte d’Ivoire et la disparition de Guy-André Kieffer et d’en finir avec le procès de Moscou purement intentionnel, instruit depuis cinq ans contre Simone Gbagbo. Me Cornut-Gentille, autre avocat de Simone Gbagbo, renchérit : « S’il y a eu des suspicions à l’encontre de la Première dame et du ministre d’Etat, c’est probablement parce qu’ils n’avaient jamais été entendus et le fait qu’ils aient pu être entendus ramène les choses à la juste réalité…». Beaucoup de bruit pour rien donc, à en croire les avocats. (Rfi)