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Il dira que son parti a encouragé les paysans à l’Office du Niger à porter plainte pour des raisons pédagogiques.

«Nous voulons que les citoyens comprennent qu’une justice existe au Mali et qu’il est possible de gagner un procès même si on est paysan» a-t-il déclaré.

Pour sa part, Me Amadou Tiéoulé Diarra a rappelé qu’il y a quelques mois que l’Office du Niger a évincé plus de 300 paysans de ses terres pour avoir payer la redevance eau en retard.

«Pour mettre les paysans dans leur droit, nous avons saisi le tribunal de Ségou d’une action en restitution des terres» a-t-il révélé.

Dans son analyse du développement judiciaire de l’affaire, Me Diarra dira que le procès qui devait se tenir le 6 octobre 2005 aura lieu aujourd’hui à Ségou.

Mais parallèlement à ce procès qui vise la restitution des terres aux paysans, Me Diarra a indiqué qu’il a introduit une autre requête devant le juge de Niono.

Selon lui, cette requête vise à autoriser par voix de justice les paysans évincés à récolter leur riz déjà à maturité.

Me Diarra a révélé qu’il profitera de son passage aujourd’hui à Ségou pour récuser le juge de Niono devant le procureur de la république de la cité des Balazans.
«Nous estimons qu’il ne peut pas être juge et partie» a-t-il indiqué.

Au cours de la conférence de presse, Oumar Mariko a aussi dénoncé le licenciement collectif de 430 travailleurs de la SOMADEX à Morila pour raison de grève. Il a salué le retour de l’EDM dans le giron de l’Etat Malien qui détient 66% du capital.

Cependant, il a exigé que cette entreprise se mette au service exclusif des intérêts maliens en reduisant le prix de l’électricité et en couvrant de nouvelle zone.

Quant à la décision de l’administration de ne pas allouer l’aide aux partis politiques, docteur Oumar Mariko a indiqué que c’est un faux propos.

«Au lieu de s’en prendre aux partis politiques, ils doivent fouiller du côté de ceux qui prennent les fonds publics pour battre la campagne avant l’heure» a-t-il déclaré.

Dr Mariko estime que l’aide au parti politique est désormais un droit qu’ils doivent réclamer. «Nous avons besoin de nos sous et nous demandons à l’Etat de s’exécuter» a-t-il conclu.

Assane Koné

27 octobre 2005.