Ces premières inculpations qui viennent d’être faites dans cette affaire montrent toute la détermination des autorités douanières et judiciaires à démanteler le réseau de faussaires et à sanctionner les personnes impliquées dans cette affaire.
Les transitaires qui (dans le cadre de cette même affaire) ont attaqué les services des douanes devant la justice pour obtenir une main levée sur les véhicules saisis savent désormais à quoi s’en tenir.
En effet, après avoir échoué dans leur tentative, ces transitaires actuellement en fuite sont activement recherchés.
En effet, les hommes du Commandant Moussa Zabour Maïga du Pôle économique sont désormais à leurs trousses afin qu’ils répondent de leurs actes.
Même les hommes de droit qui tentent de les couvrir dans leurs actes risquent d’en avoir aussi pour leur compte. Des menaces de poursuites judiciaires pèseraient en effet contre certains qui ont fait usage de fausses qualités pour dérouter la justice.
Du côté des services douaniers, on est plus que déterminé à rechercher puis à immobiliser tous les véhicules qui roulent avec des fausses plaques d’immatriculation.
Leur seule échappatoire réside dans la procédure de régularisation qui s’effectue auprès du guichet unique logé à la sous-direction des enquêtes douanières.
Certains propriétaires de véhicules dans le même cas qui ont accepté d’emprunter cette voie circulent librement en ville.
Aux autres de saisir cette perche afin d’échapper aux contrôles douaniers et policiers.
Birama Fall
15 août 2006.
