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La cérémonie d’ouverture a eu lieu à la direction nationale de la santé, sous la présidence de Sory Ibrahim Bamba, chef de la division prévention et lutte contre la maladie (Dplm).

Robert Dembélé coordinateur du programme national de lutte contre la bilharziose et spécialistes étaient présents à la cérémonie.

Communications, exposés et débats ont porté sur les thème, liés à la bilharziose, les helminthiases et la filariose lymphatique.

Maladies liées aux vers, les helminthiases sont assez répandues au Mali.

La bilharziose ou schistosomiase est un problème de santé publique au Mali. Elle est la deuxième parasitose après le paludisme.

Aussi, la contribution de tous s’avère nécessaire pour lutter contre cette maladie, d’où la tenue de cet atelier.

La bilharziose sévit à l’état endémique au Mali, a indiqué Mr Bamba.
Un individu sur quatre est infecté par la bilharziose urinaire.
La bilharziose urinaire, affecte le plus souvent les enfants âgés de 5, 10 et 15 ans.
Enfants en âge de scolarisation sont très exposés avec un taux d’environ 70% d’infection.
La forme intestinale de la bilharziose existe également.

Avec un taux de prévalence de 7% et une morbidité assez élevée, le Programme national de lutte contre la bilharziose a décidé de mettre en œuvre un traitement en masse.

Ainsi, grâce à ce traitement, environ 2,5 millions de personnes ont été soignées sur l’ensemble du territoire national.

Depuis peu, le programme a débuté les activités de déparasitage dans les milieux scolaires.

Durant les travaux, les participants se sont attelés à tracer un cadre de concertation et de partenariat afin de mieux contrôler ce programme de déparasitage.

02 janvier 2006.