La décision ainsi prise découle d’un choix et d’une volonté politique qui consiste à faire du secteur privé le moteur de la croissance. Tel est le discours de nos gouvernants actuels et des hommes d’affaires qui se plaignent du refus des banques de leur accorder des crédits pour le financement de leurs projets.
Mais curieusement, du côté de la Direction Nationale du Domaine et du cadastre, on déplore le faible engagement des banquiers et autres établissements financiers détenteurs de ces titres précaires qui n’ont aucune chance d’obtenir des prêts bancaires.
Au lieu de se précipiter à transformer ces titres précaires en titres fonciers, les opérateurs économiques et autres particuliers détenteurs de terrains urbains du domaine privé immobilier de l’Etat à usage d’habitation trainent les pieds.
L’appel du Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières dont le but principal, nous a-t-on dit, est “d’appuyer le secteur privé dans son rôle de moteur du développement économique de notre pays », a eu peu d’échos, du moins pour l’instant auprès des détenteurs de titres précaires.
Depuis le 08 Août 2005, le directeur National des Domaines et du cadastre M. Cheick Oumar Cissé n’a cessé de les appeler à se présenter sans délai dans les guichets spéciaux ouverts à leur intention dans les Directions régionales des Domaines et du cadastre.
Daba Balla KEITA
10 octobre 2005.