La libération des deux otages autrichiens intervenue la semaine dernière grâce aux efforts des autorités maliennes, notamment du chef de l’Etat, a visiblement irrité nos « grands » voisins du nord. Dans une parution, en début de semaine, un journal algérois « proche du pouvoir », a porté des accusations contre le Mali et le chef de l’Etat, accusés de complicité avec le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), mouvement islamiste qui combat le pouvoir de Bouteflika.
Que pensent les autorités algériennes de ces accusations ? La question mérite réponse. Et pour cause, une réaction épidermique avait conduit ces mêmes autorités algériennes à réagir aux articles de la presse malienne, à propos de la crise de Kidal.
A l’époque, Alger avait même gelé sa médiation.
Voilà comment l’on veut bâillonner la presse d’un pays voisin et laisser celle de son pays agir en toute impunité.
Office du Niger : Bientôt 10 000 emplois créés
La société Malibya Agriculture chargée de l’aménagement de 100 000 hectares à l’Office du Niger a de grandes ambitions pour le Mali. En effet, lorsque ce projet atteindra sa vitesse de croisière, il engendrera la création de près de 10 000 emplois dans la zone. Aussi, une production rizicole de 7 millions de tonnes est prévue.
D’ici la fin de cette année, la société s’engage à mettre en valeur 45 000 hectares. D’importants travaux confiés à une entreprise chinoise (CGC), vont bientôt démarrer dans le secteur de Macina. Il s’agit notamment de l’agrandissement du canal de Boky-Wèrè et de la construction d’une route, tous sur 40 km.
URD : Koulikoro demande la levée de la sanction de Touré
Contrairement au semblant d’accalmie affichée depuis quelques jours au sein de l’URD, le calme est encore loin de s’installer à la base du parti après la suspension du 2è vice-président, Oumar Ibrahim Touré.
En effet, après les sections de San, Tombouctou, Mopti, celle de Koulikoro vient d’adresser, au président du parti, une correspondance dans laquelle elle demande la levée de la sanction.
« Compte tenu des conséquences négatives que cette suspension peut apporter au parti, à la cohésion politique dont il a besoin pour affronter très prochainement les élections municipales, la section URD de Koulikoro estime que cette polémique ne peut servir que les fossoyeurs du parti », précise la section de Koulikoro.
06 Novembre 2008