Le gouvernement malien a 6 mois pour appliquer l’accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger. Ce nouveau délai a été défini suite à la 73ème session de l’ONU où les différentes parties signataires ont conclu un nouveau document dénommé « Pacte pour la paix ». Selon le document, « si après les 6 mois aucun progrès n’est réalisé le conseil de sécurité prendra des mesures contre les auteurs du blocage ».
Dans ce nouveau parchemin, il est indiqué qu’après les 6 mois suivant l’investiture du président de la République, les différentes parties devront rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Selon le secrétaire général de l’ONU, c’est de cela que dépendra la nature de l’engagement du conseil de sécurité avec le Mali. L’organisation a aussi une fois de plus brandi des menaces de sanctions contre toute personne qui sera à l’origine du blocage de ce processus.