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Ces accidents sont généralement constatés au niveau des axes reliant les agglomérations. Et ce sont des véhicules de transport de personnes et/ou de marchandises qui sont souvent en cause.

Si la responsabilité des chauffeurs ne fait souvent l’objet d’aucun doute dans ces tragédies, aujourd’hui le comportement de certains policiers chargés du contrôle au niveau de nos routes est assimilable à une négligence coupable, voire à une complicité avec les chauffeurs.

Tenez : dans la capitale, il est fréquent de surprendre des policiers «négocier», avec des chauffeurs arrêtés pour diverses infractions. En fin de compte, le chauffeur reprend sa route, non sans s’acquitter de ce qui n’est plus qu’un secret de polichinelle.

Le phénomène est devenu si banal que les chauffeurs n’attendent plus le coup de sifflet des policiers.

A la vue d’un agent, le chauffeur ralenti, glisse quelque chose entre les mains de l’agent et continue sa route. Ou alors, c’est l’apprenti qui est commis pour «régler» l’agent.

Aujourd’hui, de par leur comportement certains policiers contribuent à la fois à la détérioration de l’image du corps et à l’augmentation des accidents de la circulation.

Ces policiers n’ont cure de l’état des véhicules encore moins des charges qu’ils transportent. C’est pourquoi, il est fréquent de voir des véhicules surchargés dépassant des points de contrôle en toute impunité.

Alors à ces agents de la CCR (Compagnie de Circulation Routière) sont simplement appelés à se remettre en cause afin de sauver ce qui reste de leur serment et surtout de sauver des vies humaines.

Oumar Kéïta

20 juillet 2005