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En effet, cette année, la biennale artistique et culturelle se tiendra à Ségou.

Ces travaux ont permis de mettre tous les membres de la commission au même niveau d’informations.

Beaucoup d’éclaircissements pour la sous-commission « exposition d’objets d’art » ont eu lieu, car au sein de cette sous-commission régnait une grande confusion.

Tout en travaillant sur le terrain à Ségou, membres de cette sous-commission ont également pour mission d’organiser la tenue conjointe du salon de l’artisanat, de l’exposition d’art plastique et de l’exposition d’objets d’art.

Ainsi, sur financement du ministère de la culture, ils ont conçu le plan d’une salle d’exposition en construction sur la berge du fleuve Niger.

Dans l’esprit de la Cno, cette salle devrait abriter l’exposition d’objets d’art constituant une discipline de compétition de la biennale.

Par contre, priorité avait été donnée par les membres de la sous-commission au salon de l’artisanat et des arts plastiques qui ne figure pas dans la compétition officielle de la biennale, d’où un certain malentendu.

Aussi, suite aux différentes discussions, le salon a été déplacé dans des installations temporaires et ce n’est qu’après la biennale qu’artistes de Ségou se verront l’autorisation d’exposer dans la nouvelle salle.

Par rapport aux manifestations off, tels la course de pirogue, les conférences flottantes ainsi que les animations initiées par le gouvernorat de Ségou, leurs contours restent encore flous, bien que le secrétariat permanent qui est l’organe central d’organisation doit savoir qui en est le responsable, quels sont les contenus et sur quels fonds, elles seront pris en charge.

Selon Seydou Koumani, conseiller administratif et juridique du gouverneur de Ségou, réponses plus précises seront données à toutes ces questions dans les meilleurs délais.
Le gros problème que rencontre actuellement la Cno se situe au niveau du financement de cette édition-ci.

En effet, la biennale de cette année, comme on le sait sera organisée à Ségou avec une liste provisoire de plus de 1000 participants, ainsi qu’un budget aligné à celui de Bamako, d’il y a deux ans.

Or dans le budget initial de 334 millions de Fcfa, déplacements pour les préparatifs, l’hébergement et la restauration de l’ensemble des participants en provenance du reste du pays et d’ailleurs, ne sont pas pris en compte.

Ainsi, à défaut d’une rallonge budgétaire consentie par les autorités, la Cno se verra obliger d’effectuer des coupes dans le programme.

Une contribution budgétaire de 60 millions de Fcfa, a été annoncée par Mr Koumani.

L’Usaid, la coopération allemande, et l’Office du Niger ont déjà répondu favorablement à l’appel.

Services techniques de l’état, opérateurs économiques, ONG et services de coopération seront sollicités par rapport au problème de financement de cette édition-ci.

Si dans l’ensemble, les autres sous-commissions, travaillent normalement, par contre, celle de « la lutte contre le sida et le paludisme » attend toujours avec son programme d’activités sous le bras.

Le Haut conseil national de lutte contre le sida (Hcnls), sur lequel l’organisation mise beaucoup, ne s’est point encore manifesté.

Cependant, le Hcnls a donné son accord de principe pour la prise en charge des activités de la sous-commission, qui ne pourra compter que sur dix millions de Fcfa accordés par l’Usaid.

08 août 2005