Partager

La particularité de la saison pluvieuse de cette année repose sur l’abondance des pluies si nombreuses et successives qu’ellesont débordéet affecté certaines routes parce qu’elles n’avaient pas de passage.A Bamako les caniveaux et collecteurs d’eaux usées sont soit bouchées, soit inexistantes faute d’entretien par les autorités municipales.

Les villes du Mali en général et celle de Bamako en particulier sont victimes d’engorgement par des ordures et des eaux usées. Ce problème est très grave, surtout dans une aussi grande ville que Bamako. Mais ce vaste n’est pas maîtrisé sur le plan de l’urbanisation. La population bamakoise n’est donc pas un confort digne d’une ville moderne, surtout d’une capitale qui manque de beaucoup de choses pour en faire une véritable ville.

Les routes sont insuffisantes et les voies bitumées ne desservent pas les quartiers périphériques. Tout comme de nombreuses autres villes maliennes, notre capitale manque cruellement de mesures d’assainissement adéquats.C’est bien ce manque qui doit interpeller les élus municipaux et en premier lieu les plus hautes autorités. Les caniveaux et collecteurs d’eaux usées sont à l’origine de nombreux débordements des eaux de pluie et des dégâts collatéraux dont les inondations des quartiers et des concessions à Bamako et dans les autres villes du pays, l’écroulement de salles de classes…

Cette année, les eaux de pluies ont partout manqué de passage à cause de caniveaux et de collecteurs non curés. Leur curage traditionnellement dévolu aux municipalités, mais elles ne font leur travail, au grand désarroi des populations. Pour n’avoir pas fait ou mal fait ce travail, de nombreuses maisons et concessions du pays se sont écroulées et bien des routes non bitumées sont endommagées. La route qui va de Banconi à Dialakorodji est si impraticable que les Sotramane peuvent plus desservir ces quartiers. Il y existe des semblants de caniveaux qui sont d’ailleurs complètement bouchés.

Quant à la zone industrielle, elle a été complément inondéeau début de septembre car les caniveaux de la SOMAPILE ne sont pas curés. Du coup, au lieu de couler vers le bras du fleuve, les eaux se sont plutôt déversées sur le quartier en remplissant toutes les concessions et causant ainsi de gros dégâts. Toutes nos autorités doivent donc parer au plus pressé en creusant suffisamment de caniveaux et en les curant pour permettre aux populations de bénéficier d’un environnement sain et propre.

AbdoulayeFaman Coulibaly

29 Septembre 2012