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Plus de 25 mille milliards de Fcfa seront débloqués par le gouvernent chinois au profit de nos pays pour leur permettre de relever les défis de développement dans les trois prochaines années.

Pour assurer la mise en œuvre des dix actions de partenariat, le gouvernement chinois s’engage à allouer à l’Afrique 50 milliards de dollars (plus de 25 mille milliards de Fcfa) dans les trois ans à venir. C’est ce qu’a annoncé hier le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, à l’ouverture solennelle des travaux du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) au Palais du peuple à Beijing. C’était en présence de plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement africains, dont le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.


«Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau», est le thème de cette rencontre. Le dirigeant chinois a fait savoir que cette édition du Focac est un tournant important dans la relation sino-africaine. «Grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire», a-t-il déclaré.

Pour ouvrir de nouvelles perspectives, l’hôte de la rencontre a proposé de porter au niveau stratégique les relations entre la Chine et tous les pays partenaires africains. «La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il n’y aura pas de modernisation mondiale», a-t-il indiqué.

Dans les trois ans à venir, a promis le président Xi Jinping, son pays entend travailler avec l’Afrique pour développer dix actions de partenariat sur la modernisation, approfondir la coopération sino-africaine et guider la modernisation du Sud global. Il s’agit de l’action de partenariat pour l’inspiration mutuelle entre civilisations, de l’action de partenariat pour la prospérité du commerce.

Il y a également lieu de mentionner le partenariat pour la coopération sur les chaînes industrielles, l’action de partenariat. S’y ajoutent l’interconnexion, le développement et la santé. Les secteurs de l’agriculture, des échanges humains et culturels ainsi que le développement vert seront pris en compte.

S’agissant de l’action de partenariat pour la sécurité commune, l’Empire du Milieu entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale. À cet égard, le géant asiatique promet de fournir à ses partenaires africains des aides militaires, de former pour l’Afrique 6.000 professionnels militaires et 1.000 agents de police.

La Chine envisage également de travailler avec l’Afrique à mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre les armées chinoise et africaine et à mettre en œuvre l’action de déminage pour notre continent en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Les différents intervenants notamment les présidents du Sénégal, co-président du Focac, Bassirou Diomaye Faye, de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ont tous mis en exergue les acquis de la coopération sino-africaine. Pour étayer leurs propos, ils on cité les nombreuses réalisations dans les domaines des infrastructures, de la santé, de l’agriculture, de la formation technique et professionnelle et de l’industrie.

Les travaux du Sommet prennent fin ce vendredi avec  l’adoption d’une déclaration commune appelée : «Déclaration de Beijing».

Envoyés spéciaux

Massa SIDIBÉ

Oumar DIOP

Source: L’Essor