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Mercredi, le Laboratoire national de la santé (LNS), a tenu dans ses locaux, la 9è session de son conseil d’administration.

A l’ordre du jour : adoption du procès verbal de la 8è session, état d’exécution des recommandations de la précédente session et du budget 2006 à la date du 30 juin dernier, et examen du rapport d’activités 2006 à mi-parcours et du règlement intérieur.

Structure en charge du contrôle de la qualité des médicaments, aliments, eaux et boissons, le LNS a été créé en 1990 comme service rattaché à la Direction nationale de la santé. Plus tard, il se muera en établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). Une ordonnance de septembre 2000, lui confère ce statut d’EPST pour lui donner plus de souplesse dans la gestion.

Selon les documents présentés par Gaoussou Kanouté, directeur général du laboratoire, au cours du premier semestre de l’exercice actuel, le service a analysé 230 échantillons de médicaments ; eaux, boissons et aliments ont été également soumis à l’expertise du laboratoire. Ainsi 182 échantillons d’eau et 321 échantillons d’aliments ont été examinés par le LNS.

Prélèvements dans les différentes régions du pays ont été également faits par le laboratoire.

Dans le cadre d’un programme d’extension, le LNS a comme ambition d’étendre son contrôle aux cercles et anciens arrondissements.

Le conseil d’administration du LNS, selon Daba Diawara secrétaire général du ministère de la Santé, se tient dans un contexte où dans notre pays, sont présents de grands enjeux sanitaires comme le sida, le paludisme, la tuberculose, et médicaments de la rue, ainsi que nombreux produits alimentaires, comme l’huile, les eaux et boissons aux qualités souvent douteuses.

Selon une étude de la Fédération internationale des industries de médicaments, 32 milliards de médicaments contrefaits circuleraient à travers le monde, a révélé Mr Diawara. Aussi, de par ce chiffre, on peut imaginer la quantité de médicaments dangereux déversés sur le continent africain. Il devient donc obligatoire pour les pays africains d’être partie prenante dans le commerce mondial, a-t-il estimé.

Sur le plan national, la prolifération des petites unités industrielles de production d’huile de coton doit retenir l’attention des autorités, surtout qu’il a été prouvé que la plupart de ces huiles ne sont pas raffinées, a fait remarquer secrétaire général du ministère de la Santé.

Aussi, appel a été lancé par le secrétaire général du ministère de la Santé à l’endroit des travailleurs, à redoubler d’efforts pour relever ces défis dans un esprit d’équipe mais également dans la discipline.

31 août 2006.