Interventions, discours, slogans… se sont enchaînés sur le thème de « l’égalité des chances pour un développement durable » et ceci agrémenté de sketches, danses et prestations musicales.
Neuf heures mercredi 8 mars, la cérémonie de la Journée internationale de la femme est officiellement ouverte.
C’est à travers le ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFRF) qu’est célébrée cette journée particulière.
Par le biais de discours, de slogans, mais aussi de sketches sont abordés les deux sujets qui demeurent problématiques : l’accès des femmes à l’éducation, la formation, à l’emploi.
“La force d’un pays est le capital humain”. Au discours des dirigeants sur les façons de bâtir “une société juste et équilibrée” répondent applaudissements et mouchoirs blancs.
De nombreuses banderoles recouvrent les murs du palais, revendiquant des slogans en faveur de la femme et de son émancipation : “la force d’un pays est le capital humain, au Mali les femmes représentent 51,7 % de la population”.
“Une société où les mœurs se doivent d’évoluer” si les femmes semblent parfois se mettre elles-mêmes des obstacles en se destinant aux occupations traditionnelles ou en refusant de s’affirmer librement, c’est à l’occasion de journée comme celle-ci qu’elles démontrent avec entrain leur désir d’émancipation.
Des structures œuvrent chaque jour pour développer le “leadership féminin”, “les mentalités évoluent. De plus en plus de femmes se présentent par exemple aux élections”, souligne Djibril Coulibaly, permanent au MPFEF.
Il paraît en effet essentiel que les femmes, à l’image du Rwanda où 50 % des ministres sont des femmes, s’affichent aujourd’hui dans les structures de décision. Reste que les principales barrières à l’émancipation de la femme demeurent les comportements masculins et les promesses non tenues.
Vie sociale, civile, politique, au travail…, il existe encore tellement de discriminations entre l’homme et la femme, qu’il ne faut pas manquer de saluer chaque initiative célébrant la femme telle que ce jour du 8 mars 2006.
C’est par un discours de S. E. le président Amadou Toumani Touré, qui a pour la première fois au Mali, fait honneur de sa présence en tant que président à la Journée internationale de la femme, que s’est clôturée la cérémonie en fin de matinée.
Clarisse Arnou
(stagiaire)
09 mars 2006.