Selon des sources proches de la Primature et du ministère malien de la Justice, 70 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte suite aux affrontements (du 30 avril au week-end dernier) entre les forces fidèles à la junte militaire, qui a renversé le 22 mars l’ancien président Amadou Toumani Touré, et des éléments de la garde présidentielle loyale au président déchu.
Sur les 70 personnes ainsi interpellées, 55 ont été déjà entendues par la justice. Et dans ce groupe, on note 23 militaires dont 10 officiers, et 32 civils qui sont de nationalités différentes (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Sénégal).
Les auditions se poursuivent. Selon une source proche du dossier, le Premier ministre de transition, Dr Cheick Modibo Diarra, a instruit au ministre de la Justice que « toutes les personnes dont le délais de garde à vue est arrivé à terme soient déférées ou libérées si rien n’est retenu contre elles ».
Xinhua, le 10 Mai 2012