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Ces 7 médicaments sont: le sirop Balembo contre la toux ; le gastrosédal contre la gastrite et l’ulcère gastroduodénal ; le malarial contre la paludisme et le syndrome grippal ; l’hépatisane contre les troubles dyspeptiques comme la constipation ; le dysenterial contre la dysenterie amibienne et la diarrhée ; le laxacassia contre la constipation et enfin le psorospermine contre les infections cutanées.

Les prix des Mta varient entre 220 Fcfa et 1120 Fcfa.

C’est suite au constat fait de la fréquence des pathologies soignés par les docteurs mais également de la disponibilité des plantes médicinales, que les 7 Mta, ont été mis au point, a expliqué le Pr Drissa Diallo, chef du département de la médecine traditionnelle de l’Inrsp.

L’efficacité, l’innocuité ou la sécurité d’emploi du produit sur un organisme animal, la qualité et définir selon le terme médical consacré les marqueurs ou constituants chimiques qui déterminent l’efficacité pour le contrôle de qualité et faire une standardisation ou définition d’une posologie, sont les différentes étapes du processus de la mise au point des Mta.

Après ce travail, la recette est soumise pour appréciation à un comité scientifique externe.

Suite à l’aval de ce comité sur le Mta, une requête est adressée au ministère de la santé, précisément à la direction de la pharmacie et du médicament pour l’autorisation de mise en vente dans les officines pharmaceutiques.

Dès que l’autorisation est été élaboré.

Actuellement, le département de la médecine traditionnelle de l’Inrsp, travaille sur d’autres recettes.

acquise, le médicament rentre dans le réseau de vente des médicaments et alors les grossistes peuvent approvisionner les pharmacies.

Sans donner de statistiques à l’appui, le Pr Diallo a affirmé que la demande de MTA est croissante et dépasse l’offre, car l’Inrsp peut assurer selon lui, une production pilote mais pour produire à l’échelle nationale, une unité de production ainsi que la prise en compte de la disponibilité de la matière première ou des facilités de reproduction de ces plantes, s’avèrent nécessaires.

L’idéal selon le Pr Diallo, serait de séparer les activités de recherche, de la production en grande quantité.

Afin de définir les conditions culturales de ces plantes médicinales, l’INRSP a crée un partenariat avec l’IPR de Katibougou et l’Institut d’Economie Rurale (IER), a indiqué Mr Diallo.

Afin d’assurer un contrôle de qualité sur les produits des tradipraticiens, un code de bonne conduite pour les tradipraticiens et certains centres communautaires avec lesquels l’Inrsp travaille, a été élaboré.

Actuellement, le département de la médecine traditionnelle de l’Inrsp, travaille sur d’autres recettes.

11 janvier 2006.