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Des centaines de millions d’armes en circulation dans le monde attirent les conflits, engendrent des catastrophes humanitaires, contribuent à bafouer les droits humains, entretiennent la criminalité et handicapent le développement de nombreuses sociétés.

Ces armes sont estimées à environ 639 millions, dont 8 millions circulent illégalement en Afrique de l’Ouest. C’est pour contrôler ce phénomène et réduire au mieux le danger lié à cette prolifération anarchique de petites armes que se tient cette Semaine mondiale d’action contre les armes légères.

Dans son discours d’ouverture, le président d’Amnesty International-Mali Me Amadou B. Traoré a fait une brève présentation de sa structure. Amnesty International, dira-t-il, est un mouvement mondial composé de bénévoles qui oeuvrent en faveur du respect des droits de l’être humain.

L’organisation est apolitique et indépendante de toute croyance religieuse. Sa principale préoccupation est de contribuer impartialement à la protection des droits humains proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’HOmme et des autres normes internationales relatives aux droits humains.

Il a aussi indiqué qu’Amnesty International-Mali dispose de 17 groupes dont 13 à Bamako, 1 à Kayes, 1 à Mopti, 1 à égou, 1 à Kita et un prégroupe à Sikasso, tous travaillent sous la supervision du Secrétariat national et du Bureau Exécutif.

Dans son exposé, le conférencier a indiqué que les 639 millions d’armes légères circulant à travers le monde sont fabriquées par plus de 1.135 entreprises dans au moins 98 pays. Au moins, 16 milliards de minutions sont produites par an avant d’ajouter que plus de 500.000 civils meurent chaque année à la suite de l’utilisation abusive d’armes conventionnelles, soit 1 personne par minute dans le monde.

Sur les 49 conflits qui ont éclaté dans le monde au cours des 10 dernières années, 46 d’entre eux ont été menés essentiellement sinon totalement au moyen d’armes légères et de petits calibres, a-t-il fait savoir. Le traité sur le commerce des armes, dira le conférencier, se concentre sur les engagements des Etats en matière de transfert d’armes.

Le traité dispose dans son article 1 que tous les transferts d’armes internationaux doivent être soumis à l’autorisation des services gouvernementaux compétents en conformité avec la législation nationale…

Moussa TOURE Stagiaire

08 juin 2005