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L’anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté nationale depuis le 22 Septembre 1960 donne toujours lieu à des réjouissances pour les populations, les autorités. C’est un moment de rappel, mais aussi d’évaluation du parcours dans tous les domaines d’activités.

Ainsi, chaque année, les autorités du pays organisent des festivités commémoratives de cet événement historique dans la vie du peuple malien. Ces activités concernent surtout les prises d’armes au niveau des garnisons militaires, le dépôt de gerbe de fleurs au Monument de l’Indépendance entre autres.

La revue des efforts

Mais, au-delà de ces aspects, le 22 Septembre invite les uns et les autres à des réflexions, à des débats fructueux sur les avancées constatées aujourd’hui en terme de gestion des affaires publiques, de consolidation de la souveraineté nationale et du processus démocratique au Mali.

De l’accession du Mali à l’indépendance à ce jour, il y a eu plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. Mais, ce qui est sûr, c’est que les uns et les autres ont tenté chacun, en ce qui le concerne, de faire ce qu’il peut pour construire le pays, consolider les acquis, développer les atouts, malgré cela, les résultats sont considérés comme étant mitigés en termes de réalisations socio-économiques de consolidation de la souveraineté nationale.

Le moment est également mis à profit pour se replonger dans les expertises du passé, des pères de l’indépendance du Mali. De ce point de vue, l’accent est surtout mis sur les vertus sociales qui caractérisaient les soudanais, puis les Maliens.


Des bons qualitatifs

On ne pourra pas aller faire une promenade dans les premières années qui ont suivi l’accession du Mali à l’indépendance, cela pourrait se révéler fastidieux, cependant, force est de constater que les efforts des dernières années, notamment après la réélection du président Amadou Toumani Touré méritent d’être passés en revue afin de procéder à une évaluation sans complaisance des résultats engrangés.

Tout cela, naturellement doit être fait à la lumière des attentes des populations. En effet, il y a lieu de considérer à la fois les facteurs endogènes et les facteurs exogènes. L’environnement politique et économique actuel est tel que tous les pays sont confrontés à des difficultés; le Mali n’en fait pas exception.

Malgré cela, on note des avancées significatives dans plusieurs domaines d’activités qui sont aujourd’hui les fondements de perspectives meilleures pour le peuple malien? Comme pour confirmer que le président Amadou Toumani Touré et son Premier ministre Modibo Sidibé sont en train de poser les jalons véritables de la mise en œuvre du Projet de Développement Economique et Social (PDES).

Les actes qui suscitent de l’espoir

Le président de la République s’est dit satisfait des résultats obtenus par le gouvernement dans plusieurs domaines d’activités. C’était à l’occasion de son adresse à la nation à la veille du 48ème anniversaire de l’indépendance du pays. Les propos tenus par le président de la République en cette circonstance sont de nature à susciter beaucoup d’espoir quant à de meilleures perspectives pour le peuple malien.

En effet, les chantiers ont ouverts dans tous les domaines comme le développement rural, la gouvernance, la création de l’emploi , la lutte contre la corruption et la délinquance financière entre autres. L’état actuel de la mise en œuvre des différentes composantes du PDES est source de motivation tant pour les pouvoirs publics que pour les populations elles mêmes.

Des acquis indéniables

Le développement rural à partir de la loi d’orientation agricole et de l’initiative riz est une composante majeure du PDES du président de la République. A ce la s’ajoutent les voies et moyens de créer l’emploi, y compris l’emploi rural. Le président de la République, dans son adresse à la nation s’est particulièrement réjouï des efforts dans ces domaines, de même que de la réorme de l’Etat, de la lutte contre la corruption.

Au cours de son intervention, président ATT a salué les efforts convergeants vers la relecture des textes à travers la réflexion sur le processus démocratique au Mali.

Un exercice qui s’est déroulé sur la base de la collecte des des avis, suggestions et propositions de hautes responsables de l’administration publique, de la classe politique et de la société civile sur les dispositions à prendre qui seraient de nature à donner une nouvelle impulsion à la gestion des affaires publiques, et de façon générale, à la gouvernance démocratique au Mali.

Ainsi, malgré la conjoncture internationale difficile, force est de constater que les efforts déployés et en cours sont des motifs d’espoir et il importe de maintenir un tel cap pour donner davantage de lisibilité aux efforts déployés par les autorités.

Moussa SOW

23 Septembre 2008