A ce rendez-vous du savoir et de la créativité, toutes les associations socioculturelles et artisanales sont représentées.
Protection de l’environnement, textile, agroalimentaire, sont quelques domaines dans lesquelles ces femmes ne manquant point d’ingéniosité, exposent.
Le plastique reste un grave problème environnemental au Mali.
Les sachets en plastique qui jonchent les sols de notre capitale, déciment le cheptel, appauvrissent le sol, bouchent les caniveaux…
Un groupement de femmes, spécialisé dans la récupération des déchets plastiques, confectionne corbeilles, cordes, poubelles et objets de décoration.
Quant à l’association « Debo Golowo », signifiant Femmes Travailleuses en peulh, elle protège l’environnement à travers, collection, lavage, triage, découpage, tissage, crochetage des matières plastiques récupérées.
Quant à l’association féminine « Banika », signifiant heure du bonheur en sonrhaï, basée à Hombori, elle a comme objectif d’amener les maliens à l’abandon de pâtes importées pour celles produites au village par des maliens.
Ainsi, pâtes Made in Mali, à base de nos céréales comme le mil et le sorgho, sont produites par les femmes de Banika.
Au départ, ce groupement de femmes, fabriquaient manuellement ces pâtes, mais avec le temps, elles vivent à l’heure des machines.
L’association « Koribara ton » ou travail du coton en bamanan, présente un système original de filature de tissage, composé d’un ensemble d’instruments, permettant de tendre le fil , et transformer le fil en bobines toutes catégories.
L’association pour la valorisation des textiles du Mali, essentiellement composée de couturières et de teinturières, travaille à la création de valeurs ajoutées directes garantissant des revenus et des emplois décents à ses membres et à l’économie malienne, encourage la transformation locale du coton, ainsi que la commercialisation des produits dérivés au Mali et à l’étranger.
Elle a participé à plusieurs expositions et foires mondiales dont le Fespaco et le Siao.
Quant à Assan Diallo, teinturière de son état et pionnière en la matière, elle ambitionne de remporter le premier prix avec ces magnifiques tissus vendus partout dans le monde entre 20.000 et 60.000 Fcfa.
16 septembre 2005.