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Blaise Compaoré président du Burkina Faso, et Hama Hamadou représentant du président du Niger et Nancoma Kéïta, ministre malien de l’environnement et de l’assainissement, étaient présents.

Organisée par l’ONG internationale Planèt’Ere en collaboration avec la fondation Nature et Vie dirigée par l’épouse du premier ministre burkinabé, Mme Yonli Kadidiatou Zerbo, ce forum a comme principaux objectifs de tirer la sonnette d’alarme, attirer l’attention des autorités sur les dégradations continues de l’environnement et parvenir à une vision partagée de la gestion de nos ressources naturelles et de la construction d’un « monde plus responsable ».

L’homme chaque jour dégrade son environnement.
Gaz à effet de serre, emploi abusif de pesticides, destruction des forêts, feux de brousse, déchets chimiques, sont quelques actions nocives que l’homme perpétue sur la nature.

Progressivement, depuis quelques années, une prise de conscience des enjeux de la lutte pour la sauvegarde de l’environnement a lieu.
Ainsi, définir une stratégie de mobilisation des gouvernements et des populations pour une meilleure préservation de la nature, s’avère nécessaire.

Pour Roland Gérard, président de Planèt’Ere, les 2/3 des écosystèmes mondiaux ont subi les dégradations les plus néfastes que l’humanité ait connues depuis 50 ans.
Les débats durant ce forum vont promouvoir les pratiques éducatives pour un monde meilleur, en posant les jalons d’une éducation pour un environnement plus sain et vivable à l’horizon 2014, selon le président de Planèt’Ere.

Peuples les plus démunis souffrent des nuisances causées à l’environnement du fait des activités humaines dévastatrices et non respectueuses de la préservation de notre cadre de vie.

Au Niger, actions comme la restauration des sols, la reforestation par la lutte contre la désertification, sont quelques actions entreprises par les pouvoirs publics pour limiter les dégradations de l’environnement, a indiqué Mr Amadou.

Afin d’accroître les chances d’une conservation durable de l’écosystème, le 3 août, date anniversaire de l’indépendance du Niger est considérée comme le jour de la fête de l’arbre ; et le gouvernement nigérien, a entrepris un programme de restauration des terres de 1000 hectares par an.

La détérioration des écosystèmes d’une région, entraîne des déséquilibres environnementaux à l’échelle planétaire, selon le président Compaoré.

90% des catastrophes naturelles, selon lui, sont provoquées par des perturbations dues aux activités humaines, d’où la nécessité de promouvoir un civisme environnemental, afin de minimiser les erreurs pour lesquelles les générations futures risquent de payer.

Tout en se réjouissant de la participation du Mali à ce forum, le président Touré s’est dit convaincu que notre pays peut réussir à préparer ses citoyens à une meilleure sauvegarde de notre environnement.

En marge de la rencontre, une « foire de l’art » a eu lieu. Le président Touré a coupé le ruban de la « foire de l’art », à laquelle ont participé des maliens qui ont exposé des produits artisanaux.

L’association « Agir » de Mme Kéïta Aminata Maïga, épouse du président de l’Assemblée nationale du Mali, y exposait ses initiatives en matière de préservation de l’environnement.

20 juillet 2005