Le FESTIP est organisé avec l’aide de partenaires, comme l’Union Européenne et Sipal Jumbo Cube.
L’édition 2006, a débuté cette année avec une touche particulière : le public a assisté à une lente procession des troupes participant au festival à travers la ville.
Egalement, pour la toute première fois, le Sénégal, le Niger et le Bénin prennent part au FESTIP.
Lors de la lente procession des troupes à travers la ville, tout comme à la cérémonie d’ouverture, Echassiers » béninois ont forcé l’admiration du public en esquissant des pas de danse chancelants sur des notes de tam-tams.
La troupe sénégalaise n’a pas moins déméritée avec ses danses très vives.
Quant aux Nigériens, ils ont surpris plus d’un avec leur genre associant petits instruments à percussion, flûtes et guitares traditionnelles, ainsi qu’un groupe de danseurs rompus au mouvement d’ensemble.
Pays comme, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo Brazza, prennent part au Festip depuis sa première édition du Festip.
Et, cette année, représentants de ces pays-ci, n’ont pas manqué à l’appel.
Pour Moussa Badoulaye Traoré, Maire du District de Bamako, l’événement renforce les fraternités, l’acceptation de l’autre, ainsi que l’unité africaine.
ainsi, la troupe congolaise « Tambours sans frontières » comprenant différentes nationalités dont le Mali, ainsi que la troupe ivoirienne « Milo africain », résidant au Mali, car en exil, depuis au moins trois ans, illustrent bien cette unité africaine.
« Notre souhait le plus ardent est de faire de Bamako, la coquette, la capitale
africaine de la percussion », a déclaré Moussa Badoulaye Traoré, Maire du District de Bamako.
Également, une conférence débats sur la vie et l’œuvre de feu Mamadou Badian Kouyaté, frère aîné de l’écrivain Seydou Badian Kouyaté, et initiateur de la première troupe folklorique du Mali, a été animée par l’association culturelle « Domba.
24 avril 2006.