Promouvoir le développement de Nyamina, tel est, selon le principal conférencier M. Souleymane Cissé l’objectif visé à travers l’organisation de ce festival dans cette vieille ville du Mali.
Placée sous le thème de « festival des reporters vidéastes amateurs et micro-finance et développement local », cette troisième édition enregistrera la participation d’éminentes personnalités tels les ministres du tourisme, des arts et de la culture et le représentant résident du PNUD au Mali.
A côté de ces personnalités, seront présents d’éminents professeurs à l’image de Youssouf Tata Cissé du CNRS, Bani Touré de l’université de Bamako sans oublier le directeur régional de l’Education de Koulikoro et le directeur régional de l’Environnement de la région.
Ce festival qui aura lieu dans la ville de Nyamina s’inscrit aussi en marge des activités de l’année internationale du micro crédit en partenariat avec le PNUD.
C’est également la raison pour laquelle les acteurs de ces milieux n’ont pas voulu rester en marge. Plusieurs activités sont au programme de ce festival, 3ème du genre.
Pour le président de l’UCECAO Souleymane Cissé, initiateur de la rencontre, l’évènement culturel proprement dit coïncidera avec le 75ème anniversaire de la naissance de Nyamina Sory.
En effet, durant 3 jours, la ville qui accueille ce festival s’affichera en capitale des images d’amateurs. Cela est d’autant plus évident, selon le conférencier, que de vidéastes, venus de divers horizons du Mali et de l’Afrique de l’Ouest, s’y rencontreront pour une compétition qui concernera une production de chacun d’eux.
Il s’agit des reportages sur les cérémonies de mariages baptêmes et autres réjouissances populaires du Mali, de l’Afrique et du Monde.
A travers cet évènement culturel, le président de l’UCECAO entend interpeller l’opinion nationale et internationale sur le triste sort de Nyamina et attirer l’attention des uns et des autres sur la nécessité d’approfondir les recherches dans l’espoir de mettre en valeur ses richesses culturelles.
Malgré sa richesse, Nyamina semble abandonnée, car pour Souleymane Cissé, outre le manque de téléphone et d’électricité, il est impossible de se rendre dans cette localité pendant l’hivernage à cause du très mauvais état de la route distante de 74 km reliant la ville à Sirakorola.
Laya DIARRA
28 novembre 2005.
